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jeudi 23 février 2012
vendredi 17 février 2012
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mardi 7 février 2012
Sept aigles royaux en chasse dans le Marais
05/02/2012 05:46
Vendredi et samedi, une chasse un peu particulière s’est déroulée dans les conches du Marais poitevin : sept aigles royaux ont traqué le chevreuil.
Les six aigliers de France et un venu de Belgique étaient au rendez-vous à la scierie de la Garette. - (Photos NR, Jean-André Boutier)
On ne compte en France que six aigliers chasseurs et ils étaient tous dans le Marais poitevin vendredi et hier samedi, rejoints par un septième en provenance de Belgique. Pour rien au monde ces passionnés n'auraient manqué ce rendez-vous si particulier, dans un cadre exceptionnel et selon une méthode unique. Car l'Acca de Sansais-la-Garette est la seule en France à disposer du droit de chasse au chevreuil à l'aide de rapaces depuis des barques.
Dans la brume glaciale qui recouvrait le marais, vendredi matin, une cinquantaine de personnes avaient décidé de braver les éléments. Les sept chasseurs, bien sûr, mais aussi des passionnés et des curieux. Au sol, des « traqueurs » étaient chargés de débusquer les chevreuils (voire quelques renards) tandis que les aigliers laissaient leurs majestueux compagnons s'élancer vers leurs proies. En effet, c'est bien l'aigle qui, une fois les yeux débarrassés de son capuchon, décide de cibler un animal. Ensuite, il faut aussi que la zone soit suffisamment dégagée car ce grand rapace pouvant atteindre 2,50 m d'envergure ne peut pas évoluer entre les branches.
Les oiseaux choisissent eux-mêmes de démarrer sur une proie
Lorsqu'il décide d'attaquer, l'aigle se laisse fondre sur sa proie et la couvre de ses ailes. Le chasseur doit alors faire le plus vite possible pour aller « servir » le gibier, à l'aide d'une dague. « Vendredi matin, explique Yves Garcin, l'un des organisateurs de cette chasse, nous avons bien vu quelques chevreuils mais ils se sont dérobés et se sont retrouvés un peu trop loin des aigles. Il y a tout un travail de rabattage du gibier et nous ne pouvons pas utiliser de chiens car cela distrairait les aigles. »
Quant à Jean-Louis Liégeois, le président de l'association des aigliers de France (mais aussi responsable du spectacle de fauconnerie du Puy du Fou), il ne cachait pas son bonheur de venir chasser dans le Marais poitevin : « En plus de ce cadre exceptionnel, nous avons un temps magnifique et c'est toujours un plaisir immense de voir nos aigles voler et attaquer, même lorsque l'attaque ne se solde pas par une prise ». Hier soir, au son des cors de chasse, les honneurs étaient rendus aux aigliers. La journée a été faste avec un chevriard (14 kg) ainsi que trois ragondins au tableau.
lundi 6 février 2012
Merveilleuse journée à Chenillé-Changé au Haut Rocher chez les Rougé :
Cette journée c’est vue programmée assez rapidement : Foulque JUSTEAU me téléphone il y a quelques mois pour me dire que l’ami d’un ami souhaiterai organiser une chasse au chevreuil avec des aigles, en ayant entendu parlé lors d’une chasse à courre. Je n’ai pas pu avoir Foulque rapidement et je l’ai rappelé il y a une ou deux semaines. Foulque me passe le numéro de téléphone de Pierre De ROUGE que je contacte rapidement. Nous trouvons une journée qui vient tout pile le lendemain de deux jours de chasse dans le marais. Rendez vous est pris.
Les deux jours de chasse dans le marais à SANSAIS ont été organisés par Yves GARCIN, qui prend la suite de la présidence de la société de ce magnifique village ; particularité de cette chasse, il faut se rendre sur les parcelles en bateau (nous sommes dans le marais mouillé). Organisation très soignée, accueil des chasseurs à tir (qui ont gardé ces deux jours spécialement pour nous), fanfares des sonneurs du marais, les oiseaux sortent de leurs boites et sont présentés aux curieux, chasseurs, conjointes et conjoints. Le départ pour la chasse est sonné, tout le monde monte en bateau, il fait -6°, les consignes sont strictes.
La première traque laisse sortir quelques animaux qui se déroberont rapidement. Le casse-croute est organisé par la société qui nous accueille, le froid reste cinglant. La journée va nous proposer quelques vols pour chaque oiseau mais pas de prises. Le soir, un repas en commun nous permet de parler aux chasseurs à tir de notre mode de chasse et de notre passion. Il faut nous coucher assez tôt car demain il faut être en place à 9h30.
Le rendez-vous du deuxième jour se déroule comme la veille René MARTIN donne les consignes, Yves remercie les participants et je présente la chasse au vol.
Nous chassons la matinée et Sarembay prend son premier chevreuil de l’année, après un vol de 250 m sous les yeux ébahis de Gilbert LANCEREAU, à deux semaines de nouer la longe. Après le casse-croute, Romuald et Yalla, Ari et Ari, prennent chacun leur ragondin, et Sarembay prend aussi un ragondin. Jahnat Khan ne prendra pas mais elle fera deux beaux vols (elle est introduite depuis seulement deux semaines). Le jeune aigle d’Emilie promet beaucoup, bon coup d’aile, grosse envie de chasser… Celui de Christian devait être un peu en dessous ; ces deux jours l’ont fait un peu souffrir mais çà va revenir (l’aigle de Christian pris un chevreuil il y a quatre semaines dans le Maine et Loire, c'était son premier). Ayko, l’aigle de Jean-Yves, lui pose quelques problème de comportement, elle siffle, glatît, souffle, et pousse des cris qui semblent être de la détresse, pourtant elle attaque correctement sans pour autant prendre pour l’instant. Les chevreuil n’ont pas l’air de l’encourager mais “çà va venir”. La journée se termine dans la bonne humeur avec un petit café avant le départ. Un grand MERCI aux chasseurs de SANSAIS qui nous offrent vraiment une chasse exceptionnelle.
Le lendemain, nous nous levons stupéfaits : la neige recouvre la campagne avec un manteau de 10 cm d’épaisseur ! J’essaie tout de suite de sortir ma voiture qui ne décolle pas du trou où elle est… Je préviens Pierre De ROUGE que nous aurons vraisemblablement du retard. Nous devions avoir rendez-vous vers 10h30, nous arrivons à CHENILLE CHANGE au château du Haut Rocher à 12h30… Tout le monde nous attend, la famille Rougé, des amis à eux, de la famille, tous ont mangé et nous attaquons les plateaux de charcuterie à notre tour. Vers 13h30, nous sortons les oiseaux pour une présentation collective. les appareils photos crépitent. Olivier de Rougé nous fait attaquer le “bois carré” mais les animaux étaient sortis avant notre arrivée. Les petits bois se succèdent les uns aux autres ; derrière le bois de sapins, Jean-Yves fermait l’entré sur l’étang, je me trouvais e, haut de la bouchure et Aurélien fermait le bois sur la plaine. Dès le début le la traque, un chevreuil est annoncé ; il débuche dans les bottes à Aurélien qui met Jahnat-Khan sur l’aile. Elle entreprend sérieusement ce brocard assez fort sommes toutes. Le vol est sur et puissant mais contre un vent soutenu de trois quart, elle manque de fond pour aboutir. Nous ne reverrons pas d’animaux sur la fin de traque, l’oiseau d’Emile (qui n’est pas encore baptisé, cela se fait le jour de la première prise, coutume Kazakh) entreprend un chevrillard qu’il va manquer de très peu. la traque suivante nous fait contourner l’étang je me place sur la route dans l’angle du bois qui va être traqué. Jean-Yves tient le bas, Christian passe de l’autre côté avec Emilie et Aurélien passe sous le bois. La traque est lancée et rapidement, un chevreuil est annoncé. Il débuche à 200 mètres de moi sur la gauche, je déchaperonne, Sarembay entreprend face au vent en, montant calmement. Il vole au dessus du chevreuil sans attaquer quand deux autres animaux débuchent. Ils passent sous Sarembay qui se concentre sur le deuxième, il l’entreprend en fondant sur lui mais pas comme d’habitude, il se glisse en faucon sur le côté de l’animal est empiète directement à la tête ; il est à ce moment à plus de trois cent mètres de moi. La course effrénée a démarré depuis un moment et nous sommes rapidement sur l’animal que je sers immédiatement. Les gens qui ont vu la scène sont sidérés de la vitesse et le la dextérité qu’il a fallu à Sarembay pour conclure. Cet oiseau me surprend de jour en jour. Son courage est incroyable. Emilie accrochera un chevrillard aussi dans la même traque mais sans aller jusqu’au bout, mais il se rapproche… Nous rentrons au château, il est 18h00. Nous dépouillons le chevrillard après l’avoir présenté à tous. Un dernier verre et quelques petits cadeaux aux hôtes nous font disloquer vers 19h00.
MERCI à la famille De Rougé qui nous a promis de remettre cela l’an prochain tant les émotions ont été collectives et grandes.
Ces quelques images vous montreront toute la joie autour de nos oiseaux…