mercredi 16 décembre 2009

SAREMBAY n’est plus…

Sarembay était l’un des derniers berkoutchis (aigliers Kazacks et Kirghizes) ; il nous a quitté il y a un mois dans son village de BOKAMBAEV au sud du lac ISICK KUL. Comme les Kirghizes disent là bas, la mort l’a emporté. Le monde de la Fauconnerie sera surement attristé car il était considéré comme un des derniers “musées nationaux vivants” dans ce pays superbe qu’est le KIRGHIZSTAN. Son œil vif et sa dextérité m’on toujours impressionné. Il restera pour moi un exemple.

La photo de présentation de ce blog a été prise lors d’une visite chez lui en 2003.

Sarembay en chasse dans ses montagnes en novembre 2003.

KIRGHIZSTAN chasse à pied 8 PICT3644 KIRGHIZSTAN chasse à pied 11  

Panorama Kazackstan 2003 3

Son esprit plane désormais en compagnie de son aigle sur les immenses plaines Kirghizes…

MISSION VAUTOURS EN AFRIQUE DU SUD :

Nous sommes partis plusieurs jours en Afrique du sud pour marquer et baliser des vautours à dos blancs africains. Cette mission menée depuis deux ans par le Hawk Conservancy en U.K. permettra de mettre en place une méthode d’évaluation des populations. Elle pourra être transposée à d’autres espèces beaucoup plus menacées.

 

http://picasaweb.google.fr/jeanlouisliegeois/MISSIONVAUTOURSAFRIQUEDUSUD2009PUYDUFOUHAWKCONSERVANCY02?feat=directlink

Notre mariage : 24 octobre 2009

Copie de carte mariage 2 http://picasaweb.google.fr/jeanlouisliegeois/MARIAGEDEJEANLOUISETDEISABELLERL?authkey=Gv1sRgCL-wwI3r3O38vwE&feat=directlink

samedi 13 juin 2009

http://www.agirpourlaplanete.com/ABEILLES-le-syndrome-d.html

 

11 juin 2009

L’aspect de cette catastrophe écologique est déroutant. Tout se passe comme si les insectes quittaient leur habitat en masse pour une destination inconnue sans jamais y revenir.

La disparition des abeilles qui se compte en milliard annoncerait-elle la fin de l’humanité ?Ce qui est certain c’est que la responsabilité de l’homme dans ce massacre ne fait plus vraiment de doute pour personne, même si toutes les causes ne sont pas de sa responsabilité. L’aspect de cette catastrophe écologique est déroutant. Aucun cadavre d’abeille n’est retrouvé nulle part , les ruches sont d’un seul coup totalement vides !on parle déjà d’épidémie, alors que l’abeille est à la base de tout l’écosystème et de notre équilibre. Elle assure le pollinisation de fleurs des champs, de plantes de jardin, et des fruits et légumes qui sans elles seraient en voie d’extinction : c’est-à-dire les trois quart des cultures qui nourrissent l’humanité. On estime que sans ces ouvrières butineuses la planète de survivrait que quelques dizaines d’années. Einstein lui prédisait que l’espèce humaine n’aurait plus que 4 années à vivre…

L’énigme mystérieuse

En 2007, en quelques mois, entre 60 % et 90 % des abeilles se sont volatilisées aux Etats-Unis , puis cette épidémie s’est propagée au Canada et en Europe. Partout, le même scénario se répète : par milliards, les abeilles quittent les ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. En France, les apiculteurs ont connu de lourdes pertes depuis 1995, jusqu’à l’interdiction du pesticide incriminé, le Gaucho, sur les champs de maïs et de tournesol, l’épidémie a également repris de plus belle, avec des pertes allant de 15 % à 95 % selon les cheptels. C’est une catastrophe écologique qui menace notre écosystème tout entier, car 80 % des plantes ont absolument besoin des abeilles pour être fécondées, et sans elles, il n’y a plus de production de fruits ou de légumes possible. Rien qu’aux Etats-Unis, où le nombre de ruches en "vie" s’est effondré de 2,4 millions à 900, 90 plantes destinées à l’alimentation humaine sont exclusivement pollinisées par les butineuses, ce qui représente une valeur annuelle de 14 milliards de dollars.

Les scientifiques ont de quoi être inquiets : ils ont trouvé un nom à la mesure de ces désertions massives : le " syndrome d’effondrement ". En milieu rural, la principale source d’intoxication (contact avec un produit dangereux) des abeilles est une mauvaise utilisation de produits de protection des plantes, appliqués en dehors des bonnes pratiques agricoles.Les affaiblissements ou surmortalités de colonies d’abeilles peuvent avoir des origines très variées. En effet, le climat, l’environnement floristique, les différentes sources de pollution, les pratiques agricoles, et les pratiques apicoles, sont des sources potentielles d’affaiblissement de l’état de santé des colonies. Faut-il incriminer les pesticides ? Un nouveau microbe ? La multiplication des émissions électromagnétiques perturbant les nanoparticules de magnétite présentes dans l’abdomen des abeilles ? Et certains pesticides du groupe des néonicotinoïdes, interagissent entre eux et en synergie pour provoquer la destruction des abeilles. Pour éviter les épandages incontrôlables, les nouvelles générations d’insecticides enrobent les semences pour pénétrer de façon systémique dans toute la plante, jusqu’au pollen que les abeilles rapportent à la ruche, qu’elles empoisonnent. Même à faible concentration, l’emploi de ce type de pesticides détruit les défenses immunitaires des abeilles. Par effet de cascade, intoxiquées par le principal principe actif utilisé - l’imidaclopride (dédouané par l’Europe, mais largement contesté outre-Atlantique et en France, il est distribué par Bayer sous différentes marques : Gaucho, Merit, Admire, Confidore, Hachikusan, Premise, Advantage...) -, les butineuses deviendraient vulnérables à l’activité insecticide d’agents pathogènes fongiques pulvérisés en complément sur les cultures. Il s’agit là d’un véritable effet de cascade, des agents infectieux destinés à combattre certains parasites profitant de la brèche ouverte dans le système immunitaire des abeilles et ainsi changer de cible, avec pour conséquence la destruction des cultures que ce produit était censé protéger. Car l’origine de ces champignons parasites n’est pas un mystère, puisqu’ils sont eux-mêmes incorporés dans certains pesticides chimiques pour combattre les criquets, la pyrale de maïs.

Les abeilles, témoins du bon état de notre environnement, il est vraiment temps de s’inquiéter...

samedi 30 mai 2009

Grâce à l’Europe, les Vautours ont enfin le droit de se nourrir !

Depuis quarante ans, de nombreux efforts ont été consentis en France pour sauvegarder les 4 espèces de vautours présentes dans notre pays. Le 24 avril dernier, un vote au parlement européen a autorisé l’utilisation des carcasses d’animaux pour nourrir les rapaces nécrophages. Une nouvelle qui pourrait permettre d’éviter les frictions entre éleveurs et vautours.

A l’état sauvage, les vautours (fauve, moine, percnoptère et gypaète) servent d’équarrisseur naturel : ils se nourrissent uniquement des carcasses qu’ils trouvent dans les alpages. Le changement de la réglementation sanitaire suite à la "vache folle" a entrainé l’obligation de détruire les sous produits d’abattage plutôt que de les laisser aux oiseaux.

L’Espagne qui possède la plus grande population de vautours en Europe a mis en place de façon très sévère ces restrictions. Affamés par la disparition des carcasses d’animaux, une partie des vautours de la péninsule ibérique est venue trouver en France de quoi s’alimenter.

L’application de cette décision européenne devrait permettre, désormais, de laisser des carcasses d’animaux issus d’élevage à la disposition des vautours sans systématiquement les acheminer vers des aires d’alimentation spécifiques autorisées, notamment sur les secteurs éloignés ou difficilement accessibles dès lors que cette pratique n’engendre aucun risque pour la santé humaine et animale.

L'Espagne a désormais, grâce à ces amendements, les moyens de résoudre le problème de la famine qui touche ces vautours, notamment en leur permettant de trouver à nouveau de la nourriture disponible.

Cette solution devrait permettre de limiter encore un peu plus les conflits entre éleveurs et ces grands nécrophages, même si ces derniers sont de moins en moins nombreux, sans compter le bénéfice pour toutes les espèces protégées qui dépendent du pastoralisme extensif.

Rappelons que les vautours sont le parfait symbole de ce mot galvaudé : le développement durable.

En effet, leur rôle d’équarrisseur naturel permet :

  • D’éviter l’émission de CO²  en limitant le transport des cadavres d’animaux jusqu’aux incinérateurs.
  • d’économiser les frais de l'équarrissage industriel pour les éleveurs. .
  • d’avoir un rôle sanitaire en tant qu’élément de lutte contre les épidémies. En se nourrissant des animaux morts, ils évitent des transports qui peuvent être contaminants malgré toutes les précautions prises. (Dans certains pays ils sont même appelés « les infirmiers de la nature » à cause de ce rôle de prévention actif qu'ils ont joué depuis toujours.)

Enfin, ils sont une source de développement touristique partout où il est possible de les observer, dans les Pyrénées, dans les Grand Causses, dans le Mercantour, dans le Diois…

rotecteurs de la nature, vautours, élus locaux et éleveurs pratiquant l'élevage extensif, ont donc un intérêt mutuel à ce que cette décision, défendue avec succès par Birdlife International (organisme regroupant tous les associations protectrices des oiseaux au monde et dont la LPO est le représentant en France) auprès de la commission européenne, soit appliquée.

clip_image001


mercredi 29 avril 2009

Une histoire bien vraie, ma fois…

Un berger faisait paître son troupeau au fin fond d'une
campagne quand, d'un nuage de poussière, surgit une rutilante Range Rover
venant dans sa direction.
 
Le chauffeur, un jeune homme dans un complet Armani,
chaussures Gucci, verres fumés Ray Ban et cravate Hermès, se penche par la
fenêtre et demande au berger :
Si je peux vous dire exactement combien de moutons il y a dans votre
troupeau, m'en
donnerez-vous un ?
 
Le berger regarde le jeune homme, puis son troupeau broutant paisiblement
et répond simplement :  Certainement.
 
L'homme gare sa voiture, ouvre son ordinateur portable,
le branche à son téléphone cellulaire, navigue sur
Internet vers la page de la NASA, communique
avec un système de navigation par satellite, balaie la
région, ouvre une base de données et quelque
trente fichiers Excel aux formules complexes ; finalement,
il sort un rapport détaillé d'une dizaine de
pages de son imprimante miniaturisée et s'adresse au
berger en disant : Vous avez exactement 1 586 moutons dans votre troupeau.
 
C'est exact, dit le berger. Et comme nous l'avions convenu,
prenez- en un. Il regarde le jeune homme faire son choix et
expédier sa prise à l'arrière de son véhicule, puis il ajoute :
Si je devine avec précision ce que vous faites comme métier, me
rendrez-vous mon mouton ?
Pourquoi pas ? répondit l'autre.
 
- Vous êtes énarque et vous faites des AUDITS , dit le berger.
 
- Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?
 
- C'est facile. Vous débarquez ici alors que personne
ne vous l'a demandé, vous voulez être payé
pour avoir répondu à une question dont je connais la
réponse et,   manifestement, vous ne
connaissez absolument rien à mon métier. Maintenant,
rendez-moi mon chien.
 
C'est parce que la vitesse de la lumière est
supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir
l'air con…

Quelques films de fauconnerie…

http://www.youtube.com/watch?v=dpwhTeMHF1Q&feature=player_embedded

http://www.youtube.com/watch?v=HcuEDYTrNVo&feature=player_embedded

http://www.youtube.com/watch?v=FHcq8_Z7fy0&feature=player_embedded

http://www.youtube.com/watch?v=YX4v7Jy2gWA&feature=player_embedded

lundi 27 avril 2009

LA FAUCONNERIE ET L’ART…

J’ai trouvé ce superbe livre que je possède déjà depuis sa sortie ; ce lien permet à ceux qui ne l’on pas et ne peuvent plus le recevoir (épuisé) de lire quelques pages intéressantes.Cliquez sur le lien.

 

http://books.google.com/books?id=3VvpgWN8J7YC&pg=PA61&lpg=PA61&dq=Chasse+au+vol&source=bl&ots=0ESnwOqImL&sig=zlh5PuUBIV75VeQ9gFQSdFYwsow&hl=en#PPA48,M1

jeudi 2 avril 2009

Pendant qu’on parle d’économiser l’eau…

Pays de Loire Nature Environnement
Communiqué de presse - Jeudi 2 avril 2009
Projet de barrage sur l'Auzance : comment la Vendée persévère dans le gaspillage de l'eau
Estimant inéluctable le développement du tourisme de masse et de la culture intensive du maïs en Vendée, le Conseil général de la Vendée, les élus locaux et leur syndicat d'eau potable «Vendée Eau » tentent de faire passer un projet de barrage de plus sur la rivière de l'Auzance pour faire de l'eau potable. et pérenniser les surconsommations d'eau dues au développement touristique et urbain ! En plus, indirectement, contribuer au maintien de l'irrigation. D'un coût proche des 80 millions d'euros, il serait bien sûr supporté comme à l'habitude par des fonds publics.
Pourquoi, dans un département où de l'eau souterraine est disponible, a-t-on besoin de créer de nouvelles ressources en eau ? Parce que l'on compte développer le tourisme et l'urbanisation de manière inconsidérée, et parce que les ressources en eau souterraines sont déjà polluées et surexploitées par la culture intensive du maïs ! Ne vaudrait-t-il pas mieux changer les pratiques agricoles et de modérer le développement touristique. mais les tenants du développement intensif ne l'entendent pas de cette oreille : ils voudraient toujours plus ! Des économies sont pourtant possibles en évitant les fuites sur les réseaux, en récupérant l'eau de pluie, en réutilisant les eaux usées épurées, avec une agriculture qui devrait adapter ses besoins aux ressources locales après satisfaction des besoins prioritaires de la population.
Il existe, hélas, déjà de nombreux barrages de ce type dans le centre-ouest de la France dont la plupart (13) sont concentrés sur le département de la Vendée; et qui sont autant de retenues eutrophisées, tel le catastrophique barrage de la Bultière dans le bocage vendéen, dégradant notablement la qualité des milieux aquatiques.
Avec le projet de retenue sur l'Auzance, c'est le massacre de la dernière rivière sans barrage de Vendée qui est annoncé ! Rupture de continuité écologique, accumulation de sédiments (contaminés par les polluants d'origine agricole), réchauffement de l'eau et eutrophisation constituent un coût environnemental du projet estimé à près de 40 millions d'euros.
A l'heure où la Directive Cadre sur l'Eau (datant de 2000) nous donne comme objectif de préserver et restaurer nos rivières, pour qu'elles soient en bon état en 2015, il est atterrant de constater qu'il existe encore de tel projets incohérents et nocifs pour notre environnement.
La COORLIT 85 (Cooordination des associations environnementales du littoral vendéen) et France Nature Environnement, avec le soutien de la Coordination pour la Défense du marais Poitevin, de Pays de la Loire Nature Environnement et de SOS Loire Vivante - ERN France condamnent vigoureusement ce projet de barrage sur l'Auzance et demandent à l'Etat de refuser cet aménagement coûteux et incohérent avec la réglementation pour que les élus locaux reviennent à plus de modération et s'orientent davantage vers une politique d'économies d'eau dans les secteurs collectifs et agricoles.

mercredi 1 avril 2009

Un bon article et des contacts pour s’informer sur les ondes électromagnétiques :

http://www.robindestoits.org/Ondes-de-choc-Le-Mag-France-3-Rhone-Alpes-28-03-2009_a785.html

Encore un problème de pollution, mais là, c’est désespérant !!!

L'Abeille disparaît à cause des pesticides, il est malhonnête de le contester.
Et la situation continue à se dégrader.
Le Grenelle de l'environnement a viré en Grenelle de l'empoisonnement : l'industrie agrochimique remplace les anciennes molécules moins rentables par de nouvelles bien plus lucratives et d'une toxicité encore jamais vue.
On ne mesure plus le toxique en mg/l, ou en ppm, mais maintenant en ppb (partie par milliard).
Exemple du Cruiser récemment autorisé. La fine pellicule d'enrobage d'un grain de maïs contient 0,63mg de thiaméthoxam (source Syngenta)

Ouvrez un ce ces sacs de semences Cruiser, prenez un grain de maïs, un seul, balancez le dans une cuve de 5000 litres d'eau, vous atteignez une contamination de 0,126 microgramme/litre, soit au dessus de la norme européenne de 0,1 microgramme/litre pour l'eau potable. Le thiaméthoxam est hyper soluble dans l'eau (jusqu'à 5gr/litre d'eau).

Semé à 100 000 grains/hectare, le potentiel de contamination d'un ha de maïs Cruiser correspond donc à la contamination potentielle d'un demi milliard de litres d'eau à 0,126 microgrammes/litres. Une partie de ce thiaméthoxam arrivera inéluctablement à votre robinet. Une partie aussi, c'est l'objectif, se diffusera dans la sève de la plante, et cette fois ce sont nos petites abeilles et tous les insectes pollinisateurs qui resteront sur le champ. Et quel impact d'un tel poison sur les vers de terre et toute la flore microbienne du sol ?
Les firmes chimiques connaissent l'extrême toxicité de la molécule ainsi que sa rémanence : « une utilisation seulement tous les 3 ans », « pas de plante attractive pour les abeilles dans la rotation des cultures » (et le maïs ?) , « installer des déflecteurs sur les semoirs pour que les poussières ne s'envolent pas », « remplissez le semoir à plus de 10m du bord du champ », « semer par vent faible », « portez des équipements qui protégent les yeux, la bouche et le nez, notamment un masque, des gants, une combinaison à capuche. ».
Serait-ce « les graines de la mort » pour exiger de l'agriculteur tant de précautions ?
Vous pouvez consulter toutes les précautions d'emplois à l'intention de l'agriculteur. À vous donner froid dans le dos. (1)
Veulent-ils exterminer les apiculteurs, ces témoins gênants ? Les abeilles disparaissent en quantité depuis une dizaine d'années, ce qui correspond à l'arrivée des néonicotinoïdes dont le fameux Gaucho que tout le monde croit interdit, mais sa molécule « l'Imidaclopride » est de plus en plus présente dans les sols français. Elle est toujours utilisée pour les céréales, pour la betterave à sucre, pour des fruitiers. sous une vingtaine de marques commerciales, liste que vous pouvez trouver sur le site du Ministère de l'agriculture (2).
Elle est présente partout, Une étude en 2002 relevait que 60 à 70% des pollens de végétation spontanée contenaient de l'Imidaclopride à des doses suffisantes pour constituer une toxicité chronique.
La plupart des apiculteurs sont convaincus de ces faits, mais ce n'est pas facile pour eux de le prouver : les abeilles ne revenant pas à la ruche, il est difficile de les faire analyser. On assiste de plus en plus à une dépopulation des ruches tout au long de la saison, avec beaucoup de problèmes de fertilité (beaucoup de ruches bourdonneuses.). Et que sait-on aujourd'hui des effets synergiques de plusieurs molécules ?  On retrouve un tel cocktail dans la nature, même dans l'eau de pluie. Voir étude 1999-2002(3).
Une récente étude en Italie a prouvé l'extrême toxicité des exsudats de maïs traités aux néonicotinoïdes, de l'ordre de 1000 fois la dose fatale à l'abeille, (4)
La plupart des apiculteurs sont écoeurés du refrain de l'AFSSA « les mortalités d'abeilles sont dues à des causes multifactorielles ». L'apiculteur était-il plus compétent autrefois ? Il y a moins de 20 ans, des « papis » produisaient du miel en se contentant de soulever  le toit de la ruche 2 fois par an, une fois pour poser la hausse, une fois pour l'enlever. Leur principal souci était d'avoir des ruches vides pour installer les essaims naturels qui se présentaient. Aujourd'hui malgré les élevages de reines et les nombreux essaims que nous faisons sans cesse, nous avons en permanence des palettes de ruches vides. L'évolution est dramatique depuis quelques années. D'ailleurs les chiffres officiels l'annoncent : moins 15 000 apiculteurs amateurs au niveau national entre 1994 et 2004 (source audit GEM), et depuis le déclin s'est accéléré.
Les maladies, parasites ou champignons divers existaient avant, ils ne sont pas la cause première de nos soucis mais plutôt la conséquence de l'affaiblissement par les pesticides. Méfiez-vous de la désinformation perpétuelle pratiquée par le lobby agrochimique dans les médias, sur Internet avec ses liens sponsorisés. Quand vous tapez « abeilles, environnement.» vous avez www.jacheres-apicoles.fr financé par BASF et les grands semenciers, vous y trouverez tout sur les menaces pesant sur l'abeille mais bien sûr un dédouanement des pesticides (5).
Nous avons face à nous la puissance de l'industrie chimique. Des « journalistes agricoles » tel Gil Rivière-Wekstein leurs sont totalement dévoués (6)... Ils réussissent même à établir une « collaboration » avec des collègues apiculteurs tel Philippe Lecompte, apiculteur, bio de surcroît.
Doit-on encore considérer ceux-ci comme « apiculteurs » ou d'abord comme « consultants » pour ces firmes chimiques ?
L'UIPP « l'Union des Industries de la Protection des Plantes » (7), organisme de propagande des pesticides siège à l'AFSSA. Ainsi l'on comprend mieux pourquoi l'AFSSA peine tant à accuser les pesticides.). Sa présence est-elle compatible avec un fonctionnement indépendant ? (8)
Hier, je suis resté très perplexe à la lecture de la dernière fiche « Avertissements agricoles » sur l'utilisation du Cruiser, émise par le SRPV (Service Régional de la Protection des Végétaux). Juste les précautions d'emplois minimums concernant l'aspect technique.Absolument rien sur la forte toxicité du produit, même pas pour l'agriculteur. Aucune consigne pour demander de restreindre, ce traitement des plus polluant, aux parcelles à risques avérées.
Récemment en Bretagne (et ailleurs sans doute) une grosse propagande a eu lieu, pour inciter les agriculteurs à commander des semences traitées Cruiser, propagande par l'industrie chimique et très bien relayée par certains revendeurs. Ils parviennent à convaincre nombre d'agriculteurs de jouer la sécurité, on met de la semence traitée même ou il y a très peu de risques de taupins, pour ça il y a même des promotions.
Pourtant un technicien agricole expérimenté, libre et indépendant, vous dira que de nombreux agriculteurs conventionnels ne connaissent pas de dégâts sérieux dus aux taupins. Il vous dira que les risques déclenchant sont bien connus : dégradation des matières organiques en anaérobie, PH insuffisant, déséquilibre des sols. Il est aussi évident, que ces agriculteurs savent depuis longtemps incorporer les matières organiques au sol, bien avant le semis.
Soyons tous bien conscients que ce n'est pas ces 1 à 2% de parcelles à risques qui sont visées par Syngenta, mais bien toutes les surfaces de maïs. Dans leurs documents publicitaires, avec des arguments partisans et mensongers, ils promettent des rendements meilleurs dans toutes les situations, la lutte contre le taupin n'est qu'un prétexte et une porte d'entrée pour convaincre les agriculteurs à acheter leur poison.
Le matraquage systématique par la diffusion de « bulletins d'alertes taupins » auprès de techniciens agricoles et dans les journaux agricoles a préparé le terrain depuis quelques années. Ils avaient annoncé un pullulement de taupins suite à l'interdiction de certains produits jugés trop toxiques.
Comme ce ne fût pas le cas, il fallait aux firmes chimiques maintenir la pression, communiquer tous azimuts sur les parcelles touchées, sinon l'absence de traitements (et de taupins) aurait pu habituer l'agriculteur à se passer de ces produits que les firmes veulent rendre indispensables.
Les agriculteurs italiens aussi, ont dus faire face à ces stratégies commerciales, offrant certains hybrides quasi exclusivement en semence traitée avec insecticides, ils contraignent les agriculteurs à acheter, bon gré mal gré, de la semence traitée.
Mais en Italie, suite à des hécatombes d'abeilles, toutes les semences traitées insecticides sont aujourd'hui interdites (Gaucho, Cruiser.) Auparavant, une expérience pluriannuelle, 2003 - 2006, menée sur un échantillon représentatif des conditions du maïs dans la plaine Padane, avait montré que le traitement avec des insecticides (Gaucho, Cruiser, Poncho, Régent) n'avait pas d'incidence de manière significative sur les rendements et la production du maïs (Université de Padoux).
L'expérimentation avait mis en évidence que les rendements de maïs obtenus à partir de semences traitées avec fongicides seuls tendent à être supérieurs à ceux obtenus avec des semences traitées avec insecticides, alors qu'il n'y avait aucune différence de production significative entre le maïs provenant de semences traitées avec insecticides et les non traitées.
Cette étude contredit tout ce qui est annoncé par Syngenta. En outre les semences sans insecticides ont tendance à germer plus rapidement.
Malgré l'expérience italienne, il va falloir à notre tour, qu'on subisse ces hécatombes d'abeilles, qu'on accepte une pollution des sols, de l'eau, de l'air. Tout ça pour les seuls intérêts de Syngenta.
Nos responsables agricoles ne peuvent pas ignorer ces études. L'on peut donc s'interroger sur le rôle joué par la puissante FNSEA dans cette désinformation. Ses dirigeants roulent-ils exclusivement pour les firmes chimiques et les grands semenciers, ou alors que font-ils pour défendre, un tant soit peu, les vrais intérêts des agriculteurs ?
Cette année, le produit miracle est chez nous, il s'appelle « Cruiser », et la lutte contre le taupin - ou plus souvent son fantôme - va battre son plein. Ici en Bretagne, nous avons, pour notre plus grand malheur, un des leaders du hard discount en pesticides. Ses pratiques commerciales, dont le seul objectif est de faire du chiffre, sont en totale opposition avec les belles déclarations de son site Internet (9). Commercialisant des variétés de semences de maïs bon marché, la Cooperl (la coopérative des producteurs de porcs à Lamballe) réussi l'exploit de proposer des semences Cruiser quasiment aux tarifs pratiqués par d'autres coopératives pour des semences non traitées. De ce fait beaucoup d'agriculteurs cèdent aux arguments fallacieux du commercial. Et c'est ainsi plusieurs milliers d'ha de maïs Cruiser que la Cooperl va ensemencer pour cette saison aux quatre coins de la Bretagne
Sur nos 4 départements le maïs couvrira plus de 400 000 ha. Si l'on se doit de féliciter les  revendeurs courageux et responsables qui ont refusé les semences Cruiser, il est légitime aussi de monter du doigt, les irresponsables qui par une propagande mensongère atteindront peut-être les 50%... Imaginez la quantité de ce poison de thiaméthoxam balancé dans la nature, et qui fatalement nous reviendra à la figure. par l'air, par l'eau, par notre alimentation.
Quels en seront les dégâts pour nos abeilles déjà trop malmenées ?
Qui peut dire quelle part de ce thiaméthoxam aboutira dans nos rivières ?
Quel est l'avis du consommateur et du contribuable ?
Qu'en pense le conseiller régional quand il doit trouver des millions d'euros pour le programme  « Bretagne eau pure ». ou lorsqu'il vote d'importants crédits pour une agriculture plus respectueuse de l'environnement ?
Tout ceci se fait en usant de formules injustes et malhonnêtes
« L'agriculture durable et raisonnée »  dit une publicité Cruiser expédiée aux agriculteurs (1). Alors que c'est tout l'inverse du raisonné, puisque l'on pellicule le grain d'insecticide et de fongicide sans savoir s'il y aura attaque d'insectes ou champignon éventuel. C'est le summum du traitement systématique et déraisonné.
L'abeille est le témoin malheureux de ces pratiques inconscientes. Quel éleveur, quelle que soit la production, survivrait économiquement et psychologiquement à des pertes régulières de son cheptel de l'ordre de 30, 40, et parfois au-delà de 50% ? Des collègues sont désespérés, va-t-il falloir des drames humains, des drames familiaux pour que l'administration française arrête de nous traiter avec mépris. Dans tout rapport officiel sur l'apiculture, une soi-disante incompétence des apiculteurs prend plus de place que les conséquences de l'usage des pesticides. Quand j'ai démarré, il y a 25 ans, quasiment sans formation et sans expérience, la taille de mon cheptel progressait sans difficulté. Aujourd'hui, malgré les techniques que j'ai acquises, les moyens plus importants dont je dispose, je me sens aussi désarmé que le débutant. En cette fin mars, lors de mes premières visites ce printemps, la situation est toujours aussi préoccupante. Consultez en annexe, l'évolution du cheptel d'un jeune apiculteur installé en Bretagne en 2005 avec 400 colonies (12).
Le récent rapport de Martial Saddier « pour une filière apicole durable » ne nous donne aucun espoir. La limite des investigations est fixée dans la lettre de mission du 1er Ministre Mr Fillon en une phrase : « sans préjudice de la nécessaire prise en compte de la protection sanitaire des cultures ». En d'autres mots : « rassurez les apiculteurs ! Occupez les ! Mais interdiction au député de mettre en cause les pesticides ». Ces consignes ont été respectées, vous pouvez le constater dans le rapport (10).
Face aux défis que nous devons affronter, les moyens d'actions de notre syndicat sont dérisoires. L'adversaire est puissant, mais nous avons pour nous notre bonne foi et notre conscience, et un fabuleux atout : l'opinion publique, car, de plus en plus de personnes sont victimes de ces poisons jusque dans leur chair, et ils doivent en plus payer les dépollutions. Nous avons besoin d'être épaulés, nous manquons de moyens financiers pour communiquer, pour combattre l'hypocrisie des lobbyistes de l'agro chimie.
L'urgence et l'enjeu sont de taille, ils concernent chacun d'entre nous.
Diffusez ce mail, alertez vos élus pour mettre l'agro chimie face à ses responsabilités.
Le maïs dans nos campagnes bretonnes : une catastrophe pour la planète :
Une plante exigeante en eau, en engrais, en pesticides. donc des plus polluante.
Une plante déséquilibrée pour l'alimentation de nos troupeaux, nécessité d'équilibrer les rations alimentaire avec du soja OGM, produit à l'autre bout de la planète au détriment des forêts et des cultures vivrières, affamant encore un peu plus les populations démunies (11)
Diffusez ce mail, alertez vos élus car le cruiser :
- constitue une grave menace supplémentaire pour nos abeilles
- constitue une grave menace pour l'eau, de nos rivières jusqu'à notre table
José Nadan
Apiculteur professionnel depuis 1984,
Président du SAPB
Jose.nadan@wanadoo.fr
(1) Guide des bonnes pratiques Syngenta, adressé aux agriculteurs, les 4 pages qui suivent, et site
http://www.syngenta-agro.fr/synweb/produit_fiche_1694_1_CRUISERaspx
(2) site du Ministère de l'agriculture : http://e-phy.agriculture.gouv.fr/
(3) « Produits phytosanitaires dans les eaux de pluie de la Région Nord - Pas-de-Calais »,1999 - 2002 l'étude ne semble plus téléchargeable
(résultats peut être trop inquiétants ?). Nous pouvons vous la transmettre si vous désirez.
(4) http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3634
http://www.mieliditalia.it/n_rugiada.htm visionner aussi la petite vidéo
(5) www.jacheres-apicoles.fr
(6) voir site : www.affaire-gaucho-regent.com
(7)  http://www.uipp.org/
(8) Lire « Pesticides, révélations sur un scandale français. »
http://www.fabrice-nicolino.com
(9) Site de la Cooperl : http://www.cooperl-hunaudaye.fr
(10) rapport Saddier :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=3776
(11) Voir le film « Herbe » : http://www.herbe-lefilm.com/

mardi 3 février 2009

Une bonne façon de cuisiner…

http://www.cleacuisine.fr/

Les envahisseurs….

----- Original Message -----

From: INFO ARTEMISIA

To: "Undisclosed-Recipient:;"@orange.fr

Sent: Wednesday, April 09, 2008 10:21 PM

Subject: Abeilles et frelons

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Bonsoir à vous, voici la copie d’un message utile :

« Si vous aimez le miel et surtout si vous avez conscience de l'importance du rôle des abeilles dans la pollinisation de toutes les plantes, légumes,  arbres fruitiers, etc. (sans abeilles, pas de fruits, de légumes !) lisez ci-dessous et participez.
Message à transmettre à ceux que vous connaissez.

Invasion de frelons : une action à faire soi même pour les éradiquer

Avec le radoucissement des températures, les reines de FRELONS ASIATIQUES sortent de leur torpeur et commencent à repérer les endroits les plus adaptés pour établir leur colonie. C'est là, maintenant qu'il faut absolument les piéger.

A la mi-mai il sera trop tard...

Cette espèce venue de Chine par 'accident', très prolifique et dangereuse est le pire prédateur des abeilles que nous connaissons.

Actuellement dans le Sud-Ouest il y a environ un nid tout les 200 à 500 mètres.

Alors que 'l'accident' n'a eu lieu que courant 2004…

Une infime partie de ces nids sont visibles, ceux visibles sont souvent situé en haut des arbres.

C'est donc la « guerre » que nous devons mener contre cet insecte et c'est assez facile au stade actuel. De simples pièges suffisent.

Il suffit à chacun de prendre 1 à 2 mn de son temps et le coût est inférieur à 50 centimes d'euro.

Pour fabriquer un piège à reine, il suffit d'une bouteille en plastique vide, la couper en deux, replacer à l'envers la partie avec le trou du bouchon dans l'autre.

Remplir avec un peu de bière brune (pas blonde) et un peu d'eau sucrée ou non, surtout pas de miel.

On peut fabriquer 3 pièges avec une seule canette de bière brune de 33cl.

Un seul piège suffit pour un balcon, rebord de fenêtre, etc. Vous pouvez en mettre plusieurs dans un jardin, de préférence un peu en hauteur et à l'abri de la pluie si possible. 1 piège pour 500 à 1000 m².

Il faut savoir que chaque frelon que vous attraperez dans votre piège entre la mi-mars et la mi-mai est forcement une reine.

Une reine attrapée = un nid en moins.

Faites ce geste citoyen qui concerne tout le monde, surtout si vous habitez dans le Sud-Ouest.

Posez au moins un piège chez vous.

Quand les nids seront formés et les colonies constituées, le combat sera impossible à gagner. Il sera repoussé d'un an et sera plus difficile. ».

jeudi 29 janvier 2009

CHASSE A RAMBOUILLET

Cette superbe réunion organisée par Romuald De Romans, responsable de la volerie de l' Espace Rambouillet, avec l' aimable autorisation de ses supérieurs de l' Office National des Forêts, s' est déroulée ce dernier week-end de Janvier. La tempête du sud ouest de la France nous a échappée et la clémence du temps était appréciée. Dominique, le "directeur des chasses" de l' espace, nous donne quelques consignes et le plan de chasse. Nous sommes sept aigliers, c' est une première en France. Jamais autant d' aigles n' ont été rassemblés pour une telle manifestation.

Jean-Yves THIEFINE, Romuald De ROMANS, Laurent GHERARDI, Francis COHU, Aurélien BERTHELOT, Ronnie BROOS et moi-même, Jean-Louis LIEGEOIS.

Les gibiers proposés sont : deux bracelets de chevreuils, les jeunes sangliers, et un jeune daim !!! on ne sait jamais...

Les vols ont été nombreux et très motivants pour nos aigles. Bizarrement, les laies ne reviennent jamais sur les petits même pris. Nous chassons sur 300 hectares, et trouvons nombre d' animaux.

Après deux jours, un chevrillard et huit gorets sont au tableau.

Nous sommes passés entre les gouttes, le casse-croûte fut copieux, l' ambiance festive, tout a permis de chasser et fêter à loisir.

Tous les aigliers se joignent à moi pour remercier chaleureusement Monsieur BELCHI, directeur de l' Espace Rambouillet, pour la gentillesse qu' il a eue afin de nous recevoir dans des conditions optimales.

Nous nous souviendrons longtemps de cette superbe réunion...

CHASSE A RAMBOUILLET 24,25,26.01.2009">CHASSE A RAMBOUILLET 24,25,26.01.2009'>Cliquez ici :

Film Mongol qui nous montre de très belles attaques d'aigle sur les loups ; superbe et assez impressionnant :

">'>cliquez ici :

">'>idem

Un petit avis de santé publique qui intéressera les hommes de la cinquantaine...

Cliquez :

samedi 3 janvier 2009

ECOLE NATURE DU PUY DU FOU:

ECOLE NATURE, PREMIERE JOURNEE CHASSE AU VOL A MOUCHAMPS">ECOLE NATURE, PREMIERE JOURNEE CHASSE AU VOL A MOUCHAMPS'>Cliquez ici pour voir le diaporama

Cette journée du Trois janvier 2009 fut la deuxième que nous organisions pour les jeunes de l' école nature. Cette journée d' information sur la chasse au vol s' est déroulée sous un beau soleil mais avec une température sous zéro... Le vent est en plus venu nous frigorifier. Les jeunes (17) ont été très courageux car le froid vif nous paralysait les membres.

Cinq oiseaux étaient présents : deux buses de Harris (Parabuteo unicinctus), deux buses à queue rousse d' Amérique du Nord (Buteo jamaïcensis), un autour des palombes (Accipiter gentilis). Les fauconniers de l' équipage du mont des alouettes volaient leurs oiseaux. Quelques faisans d' escape avaient été libérés dans les fourrés car le gibier sauvage est assez rare dans ces coteaux. Les trois chiens qui accompagnaient les chasseurs s'en sont donné à coeur joie... Les prises de faisans furent assez rares aussi ;  en effet, la chasse au vol laisse une bonne part de chance au gibier (même quand il ne connaît pas le terrain). Six faisans seront pris pendant cette journée qui laissera de belles images aux jeunes découvreurs de cet art peu commun. Le casse-croûte rassembla les deux groupes et permit à chacun de se réchauffer comme il le pouvait.

Ces quelques images permettent de suivre cette chasse étonnante...