jeudi 28 novembre 2013

Clip liberación de Painamal - Música Roque Martínez

Hunting hares with golden eagles - fantastic flights

Réunion de chasse au domaine de CHAMBORD le 25 novembre 2013:

Romuald, il y a quelques semaines, participait à une réunion de vol sur le domaine des chasses de Rambouillet. L’ANFA était présente en force, puisque cheville ouvrière de cette organisation. Il prend contact avec les forestiers responsables des différents domaines et, après quelques discutions  et concertations communes avec l’ANFA, date est prise pour que les “Aigliers de France” montrent aux autorités cette chasse assez nouvelle dans notre pays.

Nous nous retrouvons au relais de chasse de la Hannetière sur le domaine vers 13H00. Les territoires sont montrés aux chasseurs et invités. Après les présentations et discours de bienvenue, nous reprenons les voitures pour aller au nord du domaine, sur une grande plaine le long d’un cours d’eau assez puissant. Les traqueurs poussent en longueur le petit bois d’où les chevreuils devraient sortir. Mais comme tout le monde le sait, il suffit de prévoir pour que le contraire se passe ; le chevrillard poussé, va rebrousser chemin à travers la traque. Ari le vole de très loin mais ce garnement fonce vers l’aigle pleine face. Ce jeune oiseau n’aura pas l’intrépidité de prendre… Pendant ce temps nous avons poussé une grande friche sans résultat. Nous décidons de retourner pousser le reste de ce touillas. Une chevrette se dérobe deux cents mètres devant Ari qui nous a rejoint. Je décide de voler quand même. Sarembaï entreprend mais elle se fourre dans un buisson ; l’aigle se branche assez haut. Je décide de le laisser, il est parfaitement placé. Il grimpe dans les branches plus hautes et fille de l’autre côté du ruisseau. Le vole est comme à son habitude, une succession de battements vifs et de petits planés successifs. Il vole comme cela sur 7 ou 800 mètres et plonge sur la chevrette. Nous ne voyons plus rien et ne pouvons que nous empresser de le rejoindre. Pas de pont en vue, nous ne connaissons pas les lieux, panique légère mais je commence à m’inquiéter. Nous sautons une clôture en fin de friche, et nous retrouvons Sarembaï trempé, qui sortait sans doute d’un combat une fois de plus inégal. Un beau vol, mais c’est manqué.

Pendant ce temps, Les autres aigliers étaient en quête de lièvres sur la plaine. Sept animaux se dégiteront et tous seront volés sans succès, dommage.

Nous rejoignons  finalement les voitures pour aller plus au bois. La prochaine traque nous emmène dans une prairie où les gorets sont très nombreux mais quelquefois mélangés aux mouflons. Ce nouveaux gibier nous est totalement inconnu et nous sommes tous en attente de les voir. Un troupeau court dans la prairie groupé comme un seul gros animal. Nous savons tous comment un mouton peut être têtu. Les mouflons ne sortirons pas. Nous ne pourrons donc pas voler.

Nous rentrons à la Hannetière et, autour d’un verre de l’amitié, nous clôturons cette belle journée. Tous les organisateurs sont heureux d’avoir approché cette chasse et avides de recommencer.

Sans doute à bientôt… J2Ailes.

Petite vidéo pour présenter le programme des condors :

Encore un condor relâché :

http://www.lmneuquen.com.ar/noticias/2013/11/28/el-dia-en-que-mimada-volvio-a-volar_207994

mardi 19 novembre 2013

ANFA 2013, SEZANNE, pays du champagne :

16 novembre : je prends la route au départ du Puy du Fou vers 13H30 en compagnie de Christophe accompagné de deux chiens qu’il doit livrer lors de cette assemblée. Nous sommes un peu nerveux car les nouvelles de SEZANNE concernant le gibier sont un peu décevantes ; en tous cas, nous n’allons pas là-bas pour le gibier, mais bien pour l’ambiance et les copains. La route n’est pas si longue et, après avoir pris un café en route, nous arrivons à BROYES où nous attend Mr Franco pour nous présenter les chambres que nous a préparé Jean-François Rapeneau. Nous attendons Aurélien qui ne doit pas tarder. Nous déposons nos bagages. Mr Franco nous donne quelques bouteilles de champagne que nous plaçons sous la fenêtre. Après la visite, une ampoule d’une applique fume ; je la démonte et lui dit qu’il faudra en mettre des moins puissantes. Nous quittons les lieux pour rejoindre les fauconniers déjà arrivés à “la croix d’or”, le restaurant de notre ami Jean-Claude DUFOUR. les salutations sont nombreuses et les discutions vont bon train. Chacun relate ses aventures de la saison de mue, présente son nouveau matériel, discute du nouvel oiseau, bref, nous refaisons le monde. Pendant le repas, Jean-François m’appelle pour me dire que les pompiers sont à Broyes !!! Je pars sur le champs avec Aurélien et, en arrivant, le VSAB est stationné sur la place feux allumés ; nous pensons à une faiblesse d’une personne agée, mais quand nous passons le virage, la grande échelle est là avec 15 pompiers affairés à éteindre le feu qui couvait dans des circuits électriques. Nous sommes sous le choc ; tout à l’intérieur est calciné. Nos affaires étaient dans une dépendance à l’écart et nous avons pu les récupérer . Mr Franco nous indique une nouvelle place pour passer notre nuit. Après une heure passée au bord de la route à ne rien faire, le chef des pompiers nous dit que nous pouvons rejoindre notre équipe. L’émotion est un peu retombée.  Nous rertournons à Sezanne et Jean-Claude nous a gardé une part de poulet. Nous nous couchons vers 1H00 du matin.

Le lendemain, petit déjeuner pris, nous nous rencontrons à Connantre à la salle des fêtes pour la distribution des terrains. C’est toujours un moment important pour apprendre les limites et tout les détails des bêtises à ne pas faire. Nous sommes les derniers à partir ; nos territoires sont tout près de Connantre, nous n’avons pas de délais de route. Jean-Claude me propose de nous montrer les limites car la personne qui devait nous accompagner n’est pas là. Nous faisons un peu de place dans le Range de J.C. (vous savez ce qu’est une voiture de fauconnier…) Jean-Yves vient avec moi, Christophe et Aurélien restent là, et nous attendent,  inquiets… J.C. ets un peu sous le coup de l’exitation et démarre promptement. En ville, pas de problème ; une fois dans les champs, sur le goudron, pas de problème. Mais dès que nous prenons la terre, l’accélération se fait sentir, La flaque d’eau est assez grande, nous passons dedans, et le Range part en crabe ; le contrôle est impossible, le champs de betteraves s’approche, les roues se bloquent, et l’inévitable arrive : le Range se couche sur le côté et glisse sur le toit. Le pare-brise approche de ma tête puis tout s’arrête. nous sommes suspendus à la ceinture de sécurité, il faut la décoincer. Une fois débloquée, J.C. sort par la lunette de côté. Jean-Yves aussi, j’ai un peu plus de mal car je ne peux pas bouger beaucoup à cause du pare-brise un peu proche. mais après quelques minutes, je trouve le chemin de la sortie. Nous nous réconfortons en téléphonant à Aurélien… Le Marmont arrive, nous remettons le Range sur ses roues,la dépanneuse arrive et les voitures avec les aigles aussi.

Nous lançons la chasse dans les betteraves où nous ne verrons pas le moindre lièvre.

Demain soir, la suite….

Les champs ici dans la marne sont très grands, 1km 200 de longueur sur 400 à 600 mètres de largeur. Une traque dure presque une heure. Le premier champs nous promène et nous pouvons juger la terre, elle ne colle pas trop, elle est un peu granuleuse,même sous les betteraves. Le second champs est un blé fraichement semé. Nous le descendons lentement et nous levons deux lièvres, très loin. Aurélien vole une fois sans la moindre chance de remonter ce lièvre parti à plus de deux cents mètres. Le vol est incisif et constant, le rythme est soutenu et cela m’étonne pour un jeune oiseau qui est souvent bien plus souple. Le reclam est bon. Christophe lance contre vent, aucune chance là encore. Le vol est vif, le coup d’aile puissant. On sent que Christophe comme Aurélien tiennent leurs aigles respectifs de bonne manière. Je vole un lièvre un peu plus court en fin de traque, Sarembay remonte bien et ne griffe pas… C’est le pemier vol du matin, on lui donnera cette excuse.

Nous entreprenons une moutarde gigantesque qui nous emmène sans doute chez le voisin… nous en sortons au bout d’une demi-heure et rejoignons ce que nous pensons être notre chasse. Des agriculteurs nous croisent sans nous interpeller : c’est surement qu’on est pas chez lui. Les lièvres ne sont pas non plus dans les moutardes…

Nous avançons doucement dans la matinée, et après avoir traversé une énorme luzerne, sans rien y trouver, nous découvrons un chaume assez vieux pour nous laisser croire qu’ils sont là !

Nous l’entreprenons vent debout, de façon à ne pas donner vent de notre présence aux capucins. Nous en lèverons cinq, ce qui est pas mal pour ce champs. Tous partent nez au vent et les oiseaux souffrent à essayer de remonter ces diables coureurs. Rien ne sera pris. Nous remontons vers les voitures pour casserune croute bien méritée. Pascal Hamel nous a offert une bourriche d’huitre que nous ouvrons pour l’apéritif. Elles sont délicieuses, grasses, fines, délicates ; ce sont les meilleures huitres que nous ayons mangées, c’est l’avis de tous. Petit beurre de Noirmoutier, pain de campagne, un Condrieu avec çà, le petit Jésus en culotte de velours. Le champagne de Jean-François nous aide à finir le pâté ; le jambon d Vendée accompagne le pain des monts du Lyonnais. Nous ne nous sommes pas laissé abbatre, comme vous le constatez…

Vers 14H30, nous reprenons la chasse. Le vent est toujours soutenu et gêne considérablement nos oiseaux. Nous nous déplaçons de quelques kilomètres et cherchons un coin un peu abrité. Au sud de Connantre, quelques champs assez ras nous attendent. Nous les parcourons sans voir plus de lièvres. Tout l’après midi, nous les chercherons sans toutefois les trouver. Le soir, une attaque superbe simultanée de Sarembay et de l’aigle d’Aurélien nous a ravi. Ils ont quand même manqué. Ce capucin a été “recoiffé” tant cette action lui est passée prêt. Dommage…

Le soir, nous assitons à la présentation du livre de Patrick Morel, “l’art de la Fauconnerie”. ce livre complet manquait dans nos bibliothèques. De superbes photos, des intervenants spécialisés complètent les écrits savants de Patrick.

C’est un livre indispensable à tout fauconnier.

Le repas du soir, à la croix d’or, était somptueux.Le cuisine raffinée de Jean-Claude a dû en ravir plus d’un. Le monde, une fois de plus, a été refait, revu et corrigé… Le dormi nous empogne vers minuit, nous rejoignons Broyes.

Le samedi ressemblera, sans les accidents, au vendredi. Nous marcherons peut être un peu moins, mais nous ne verrons pas plus de lièvres. Malgré tout, nous avons eu des occasions de prendre que nos oiseaux n’ont pas saisies. Sans doute, le vent un peu violent,et la progression négative de nos oiseaux n’a pas permis de prise. Une fois encore, dommage.

Le diner de samedi est encore une maille au dessus de la veille . Jean-François nous a rejoint pour passer la soirée avec nous. Henri Desmont  me demande de se joindre a nous pour passer ce repas ; je suis très fier d’accepter cette présence qui nous oblige  à écouter. Henri nous a raconté quelques merveilleuses chasses et Christophe, dresseur professionnel, à longtemps discouru avec ce monument du haut vol. Vers 0H30, nous rentrons.

Le rendez vous de dimanche est prévu à Moeurs, dans une église du 13eme siècle où des fresques authentiques ont été restaurées. Elles montrent trois fauconniers à cheval. C’est ici que sera dite la messe de saint Hubert, par le fils de Philippe Justeau, notre président. Il n’y manquaient que les trompes. Après la messe, un apéritif est servi. Nous saluons l’audience et, après les dernières huitres dégustées, nous prenons la route vers Rambouillet pour saluer Romuald qui n’a pas pu nous accompagner.

Le week-end se termine. L’organisation de Jean-Claude a été exemplaire. Le gibier manquait, mais nous savons tous que cela fait partie de la chasse. 2013 aura été un bon cru…