mercredi 1 décembre 2010

Encore une fois, les faucons dans un business malsain pour nous tous, rappelons nous, UNESCO…

Huit faucons gerfauts, une espèce rare, saisis à l’aéroport de Moscou

Lundi dernier, des douaniers ont saisi 8 faucons d’une espèce rare et menacée à l’aéroport international Sheremetyevo de Moscou, qu’un passager tentait de faire sortir de Russie, selon IFAW (Fonds International pour la protection des animaux – www.ifaw.org).
Les oiseaux (appelés Faucons gerfauts) ont été découverts dans deux cartons qui devaient être embarqués avec les bagages, dans la soute d’un avion à destination du Moyen- Orient. Ils étaient emmaillotés dans un tissu, encapuchonnés et rangés par quatre dans les cartons. La passagère qui a enregistré les cartons comme ses bagages a été débarquée et détenue avant d’être remise en liberté en attendant de comparaître devant le tribunal.

“Il est illégal de tuer, capturer ou de faire le commerce de ces oiseaux très menacés,” a déclaré Masha Vorontsova, Directrice d’IFAW en Russie. “Au moins 100 faucons gerfauts sauvages sont passés en contrebande hors de Russie chaque année, avant tout pour répondre à la demande issue de la popularité grandissante de la fauconnerie au Moyen-Orient.”

Un faucon gerfaut sauvage peut être vendu jusqu’à 50 000$ au marché noir, soit plus de 37 000€.

Les douaniers supposent que les 8 faucons gerfauts ont été capturés en Russie extrême-orientale puis transportés par avion à Moscou après avoir passé deux contrôles de sécurité et un contrôle douanier sans être détectés. Les oiseaux ont été découverts alors qu’ils étaient chargés dans la soute à bagages d’un avion à destination de Damas, en Syrie.

Les oiseaux ont été placés au centre de réhabilitation des rapaces à Moscou où ils seront soignés jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment vigoureux pour être relâchés dans la nature. L’ornithologue d’IFAW, Sergei Ganusevich, spécialiste de la réhabilitation d’oiseaux, a indiqué qu’il était confiant quant à la survie des 8 oiseaux qui devraient ensuite être ramenés au Kamtchatka pour être relâchés au cours du mois prochain. IFAW a réhabilité et relâché plusieurs douzaines de faucons gerfauts et d’autres espèces d’oiseaux de proie en danger durant les dix dernières années, la plupart d’entre eux ayant été victimes du commerce illégal.

"L’objectif d’IFAW est de protéger ces oiseaux rares des braconniers et des trafiquants, et de les rendre à leur habitat naturel" souligne Masha Vorontsova.

Les faucons gerfauts sont originaires de Russie extrême-orientale. Ils sont les plus grands et les plus forts de tous les faucons et sont très prisés depuis le Moyen-âge pour la fauconnerie. Il reste environ 1000 couples de faucons gerfauts à l’état sauvage en Russie, principalement près du cercle polaire, depuis la péninsule de Kola jusqu’à Chukotka et au Kamchatka. Avant l’hiver, les oiseaux migrent vers le sud en direction du Kamchatka.

Le faucon gerfaut est inscrit à la fois dans la liste rouge des espèces en danger de l’UICN et en annexe I de la CITES. Ce classement interdit tout commerce international de ces oiseaux. IFAW collabore avec la Russie afin d'aider son gouvernement à appliquer efficacement la réglementation de la CITES.

La contrebande d’oiseaux de proie rares depuis ou via la Russie est un problème croissant qui met en danger de nombreux rapaces tels que les faucons gerfauts et les faucons pèlerins.

Source : IFAW : http://www.ifaw.org/ifaw_france/media_center/press_releases/index.php

01/12/2010

jeudi 18 novembre 2010

Enfin, c’est fait…

clip_image003 clip_image004clip_image006

LA FAUCONNERIE inscrite au

PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL DE L’HUMANITE

ASSOCIATION NATIONALE DES FAUCONNIERS ET AUTOURSIERS FRANÇAIS (A.N.F.A)

Lors de son cinquième comité intergouvernemental tenu à Nairobi (Kenya) du 15 au 19 novembre 2010, l’UNESCO a inscrit sur la Liste représentative du Patrimoine Culturel immatériel de l’humanité « l’ART DE LA FAUCONNERIE. »

Au sein d’une candidature commune portée par les Émirats Arabes Unis, la France, la Belgique, la République Tchèque, la République de Corée, la Mongolie, le Maroc, le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Espagne et la République arabe Syrienne, le Ministère Français de la Culture et de la Communication, particulièrement les membres de la Direction du Patrimoine, et les représentants de l’ANFA ont tenu une place primordiale dans la constitution de ce dossier.

Il est vrai que, depuis plus de quinze siècles, la Fauconnerie fait partie de notre patrimoine national. Elle a connu son apogée sous Louis XIII, et on en trouve de nombreuses représentations sur les vitraux des cathédrales dès le XV° siècle, ainsi que dans de nombreuses œuvres d’art (tapisseries, tableaux, manuscrits enluminés). Jadis largement pratiquée à la cour de France et par la noblesse, la Chasse au Vol, art d’affaiter (dresser) les oiseaux de proie en vue de les faire chasser du gibier sauvage dans son milieu naturel, est aujourd’hui pratiquée en France par quelques centaines de passionnés qui consacrent leur vie à leurs oiseaux et à la pérennité de la Fauconnerie.

La Fauconnerie Française voit ainsi couronnées des dizaines d’années d’efforts pour que survive cet Art de la Chasse. Naturelle s’il en est, respectueuse d’une éthique millénaire, de la sauvegarde des milieux et du gibier naturel, et défenseur infatigable des oiseaux de proie*, la Fauconnerie est un mode de chasse légal clairement différencié des activités commerciales ou ludiques utilisant des rapaces.

En effet c’est la fauconnerie et elle seule, en tant que mode de chasse qui est concernée par cette inscription au Patrimoine Culturel immatériel qui commence ainsi :

«La Fauconnerie  est l’activité traditionnelle qui consiste à conserver et dresser des faucons et autres rapaces pour attraper du gibier dans son environnement naturel…»

Cette reconnaissance mondiale est un encouragement à promouvoir l’authenticité et la qualité de notre déduit, pour que vive l’art que Frédéric II de Hohenstauffen, Empereur germanique et roi de Sicile nommait, dès 1245 « De arte venandi cum avibus » .

Philippe JUSTEAU Président de l’ANFA

*L’ANFA est agréée par le Ministère de l’Environnement. comme association de protection de la nature.

mardi 16 novembre 2010

Voici la réponse du vendeur, pas content du tout… et pas bon en français, du tout…

alors ecoutez moi bien l annonse et pour mon pere moi jsui le fils mon pere et dans la fauconnerie depuis 30 ans et jpense ke kestion fauconnerie il na rien a envier a personne.et ske vous dite ne me plaie pas du tout sur mon pere appelez moi au 0632735230 car insultez par message sé faciles et vous ni comprenez ke dalle un rapases né jamais tatoué mé sé une puces ke lon lui met appelez moi plutos ke d envoyé dé messages comme sa mé sa jpense ke vous etes pas assez courageus orevoir

Voici ma réponse à une annonce sur le bon coin… affligeant !!!

Voici votre message:

Ce que vous faites en mettant ces oiseaux à vendre sur un site est indigne. Les oiseaux de chasse sont une joie et un honneur à être détenus dans le cadre exclusif de la chasse. vous ne faites Malheureusement, vous ne faites pas partie de ces gens d'honneur !

Votre perche en photo est une potence pour oiseau et devrait être interdite...

Je pense que vous débutez et que vous n'avez pas compris la "FAUCONNERIE" tout simplement.

Les gens comme vous sont salissant pour notre art.

Je ne vous salue pas... J.L.

Vous pouvez retrouver l'annonce en cliquant sur le lien suivant :

http://www.leboncoin.fr/animaux/137537785.htm

Pour toute information nous vous invitons à consulter notre page avertissement : http://www.leboncoin.fr/phishing.htm

Merci de votre confiance et à très bientôt sur notre site,

L'équipe Leboncoin.fr

www.leboncoin.fr

lundi 25 octobre 2010

Comme me dit Pierre GAY, pour info et pour pleurer un peu…

A death trap for the Egyptian Vultures in Africa [ 2010-10-11 10:54:50 ]

A joint expedition between BSPB and the Sudanese Wildlife Society (25.IX-5.X.2010) has found 17 electrocuted Egyptian Vultures. The main study area of the expedition was the Red Sea coast in North-Eastern Sudan.

The finding of the dead birds under a particular power line in the surroundings of Port Sudan confirms a threat there which is known to cause the death of many birds since many years and continues to take victims. Still in 1982-83 the German ornithologist Gerhard Nikolaus found under the same power line almost 55 electrocuted Egyptian Vultures and during next visit in the area 21 years later, he found another 5 dead birds. Until now there are found almost 80 electrocuted Egyptian Vultures but this is only the tip of the iceberg since the power line is built in the 1950es and probably has caused the death of hundreds and may be more than a thousand Egyptian Vultures.

In the past the area around Port Sudan was the most significant known stop-over site of the species in Sudan during its autumn migration. But in spite that the expedition was implemented in the period of most intensive migration of the Egyptian Vultures, they were found in very low numbers.

Not only the Egyptian Vultures were found to be victims of this particular dangerous power line, but also Lappet-faced Vultures, Steppe Eagles and also during the expedition we found electrocuted Bonelli’s Eagle and nearby territorial pair which was previously not known to occur in Sudan.

The probable high mortality during the migration and in the wintering sites is considered to be one of the main reasons in the complex of threats leading to the fast decline of the Egyptian Vultures in the Balkans. Data from the monitoring in Bulgaria and Macedonia for the last 8 years, shows that in the spring significant part of the birds do not return to their breeding territories. It is well known that often during migration and wintering the Egyptian Vultures prefer to roost on electric poles. The power line causing the death of so many vultures from the endangered species is situated in close distance to big farms which attract many birds and cover area of a several square kilometers. On the other hand until the last year this was the only power line going out of the town and offering an attractive roosting site for the birds.

This power line supplies with electricity and ensures the work of pumps in the water supply zone which give water to the almost 500 000 inhabitants in the town. We assume that the decades of such impact on the species caused by this single extremely dangerous power line may have caused the extinction of Egyptian Vultures populations which traditionally migrate along the western Red Sea coasts and breed in Eastern Europe, Western and Central Asia and the Middle East. Following the results from the expedition, a huge priority in the species’ conservation will be the insulation of the dangerous power line near by Port Sudan and convincing of the Sudanese Electricity Company to use a safe model of pylons.
It is still not known whether the Bulgarian birds use this migratory route but we hope that the future research using satellite telemetry will reveal more and will assure a better planning of the conservation measures which necessarily need to cross the national borders.
We thank to the Sudanese Wildlife Administration for assuring the safe implementation of the expedition. For the financial support we thank to African Bird Club, Mohamed bin Zayed Species Conservation Fund, Stichting Vulture Conservation Foundation and the Royal Society for the Protection of Birds, UK.

le merveilleux Hubert dans sont merveilleux travail :

http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=cafe_HD_1200_dijon_midipile_241010_20_24102010123727_F3&timecode=455&endtimecode=781

mercredi 20 octobre 2010

Voyage en Autriche : chasse à l’aigle à Falkenstein :

La réunion des fauconniers(*1), autoursiers(*2), aigliers(*3) et esparveteurs(*4) en Autriche fut cette année une grande réussite, comme d’habitude. La ville de Falkenstein nous accueillait pour trois jours de chasse, encadrant le jubilée du soixantième anniversaire du club Autrichien. 19 aigles royaux( Aquila chrysaetos) , 21 autours des palombes(accipiter gentilis), une quinzaine de faucons (Falco spp.) et quelques rares buses exotiques (buteo spp. et Parabuteo) sont venus de toute l’Europe essayer d’empiéter ou de lier (*5) un gibier difficile dans des conditions optimales. Le temps était constant et ni la chaleur ni le froid ni la pluie ne sont venus ternir cette réunion. Joseph Hiebeler, maître fauconnier de l’Österreicher Falkner Bund (Ordre des fauconniers Autrichiens), a organisé et préparé une vingtaine de terrains de chasse mis à disposition des fauconniers par les chasseurs locaux,tous plus fournis les uns que les autres. certes le premier jour n’a pas été favorable à notre groupe (peu de lièvres) mais les deux autres jours ont permis à toutes et tous de voler(*6) à souhait. Le vent pendant ces trois journées n’a pas été perturbant et nous avons pu voir de très bon oiseaux faire de très bons vols dans l’ensemble.

N’ayant pu suivre les groupes des autours et des faucons, je ne relaterais ici que l’expérience de la chasse à l’aigle.

J’étais accompagné de Sarembay, tiercelet(*7) d’aigle royal de trois ans. Né chez Kurt Stritll, ami de Joseph, c’est un petit aigle de 3,2 kg. Il est bien en forme mais cette année, je sens moins sa vélocité si caractéristique des années précédentes.

Le premier jour, il ne volera pas jusqu’au soir. Pas un seul lièvre n’est pris et la nervosité des oiseaux se fait sentir ; le chef de chasse nous dirige vers un petit bois dans lequel se cachent quelques chevreuils. Je sais que Sarembay les vole mais il n’a jamais pris. Je suis en poste sur une hauteur, dans un grand labour sec à 200 m de la bordure du bois. Sigrid Swhwenk, scientifique allemande de la faculté de Munich, m’accompagne ainsi que Romuald De Romans de l’Espace Rambouillet et Doris la fille de Joseph. Après plusieurs minutes d’attente, deux chevrillards sortent derrière nous en contrebas sans nous voir. Dès qu’ils nous aperçoivent, je déchaperonne Sarembay qui se couche sur mon poing et observe ; comme à l’habitude il part en montant légèrement sans conviction. Une fois au dessus des chevreuils, il revient vers nous et je pense l’attaque finie ; à peine le demi tour déclenché, il plonge en piqué sur l’une des deux bêtes. Griffé sur le dos, le chevrillard part au grand galop en montant vers la forêt. L’aigle progresse rapidement jusqu’à tenir à la tête. Le chevrillard fait demi tour et descend maintenant vers le bois traqué où il entre avec un grand fracas de branches. Il se couche et Romuald, plus rapide que moi, arrive sur les lieux pour tenir l’animal. pas moyen de le cramponner, il repart dans les ronces et les baliveaux avec Sarembay en coiffure. J’arrive sur les deux bêtes enlacées et la chevrette (nous avons pu distinguer la différence) prend la plaine à toutes jambes. A une centaine de mètres, elle s’écroule et j’arrive pour la servir… Mon premier chevreuil est enfin pris, ou plutôt, le premier chevreuil de Sarembay. Il a montré un courage inouï dans cette façon très intelligente et habituelle qu’il a en plongeant pour arriver à griffer l’animal.

Le deuxième jour, le terrain semble plus propice aux lièvres, et, rapidement, les premiers sont levés. Le champs par lequel nous avons commencé la matinée nous offre six lièvres au gite et pas un ne sera pris… C’est dans le second champs que les vols vont devenir plus incisifs. Joseph nous fait une démonstration en lançant Timor sur un lièvre à plus de trois cents mètres, il manque, se pose, et quelques secondes plus tard réclame sans sourciller. Une véritable leçon d’affaitage(*8). Raspoutine, l’aigle de Jan Nicolaus, prend deux lièvres coup sur coup. Igor, chasseur Tchèque, prend un superbe lièvre dans une poursuite de plus de quatre cents mètres. Reiner Guliash, allemand, prend un jeune lièvre, l’un des seuls jeune que nous verrons en raison du printemps désastreux qui n’a pas permis aux lièvres de se reproduire correctement (c’est la raison pour laquelle nous n’avions pas les densités auxquelles nous étions habitués). Cette deuxième journée nous offrira sept lièvres dont deux que Sarembay aura pris. Les animaux sont apportés à la cabane de chasse et quelques bouchons de cuvée “Victoire” des champagnes Martel( http://www.champagnemartel.com/fr/gamme/index.php)sont ouverts sous le regard du producteur, Jean-François Rapeneau. Les animaux sont conservés jusqu’au dernier jour dans la chambre froide du chasseur afin d’être présentés au tableau final.

Le soir du deuxième jour, l’assemblée générale du club a lieu ; cette année, elle revêt une dimension supérieure : les responsables de l’UNESCO sont présents et écoutent ce que les fauconniers demandent, inscrire la Fauconnerie au “patrimoine mondial immatériel de l’humanité”. toutes les personnalités présentes s’accordent à dire tout le travail qui a été fait par le groupe autrichien. Cette décision sera sans doute prise dans l’hiver au sein de l’UNESCO.  

Le troisième jour, nous retrouvons le terrain de la veille, mais les traques sont différentes ; les couverts de moutarde, les champs de colza, les pois, les haricots, le blé, le maïs, le sorgo, le millet, les citrouilles si célèbres ici, sont toutes ces céréales et cultures qui font une agriculture diversifiée et plaisante à chasser. Je pense que si le gibier est si abondant, c’est en partie dû à cette gestion des espaces avec une très grande communication entre agriculteurs et chasseurs. Les prédateurs sont présents : renards, fouines, belettes, chats, chats sauvages, mais en plus, par endroits lynx, pygargue à queue blanche, aigle impérial, aigle des steppes, dès qu’on va vers l’est, ours et loups. Les routes sont aussi nombreuses que chez nous et la population de lièvres est quand même étonnante. J’ai posé la question aux chasseurs qui m’ont tous dit que le lièvre ne supporte pas le dérangement et donc, ils ne font que trois battues par an. Les chats arrêts sont détruits sans vergogne, la discipline en plaine est respectée, les promeneurs savent que le chien doit être tenu en laisse où que ce soit en dehors de sa propriété. Notre système qui autorise la promenade fusil sur l’épaule toute la saison de chasse, les chiens qui courent sans autorité, les chats errants qui sont protégés, ces nuisances quasi quotidiennes pour notre capucin l’empêchent de sentir “en paix” et la population toute entière ne se sent pas bien. C’est à mon avis là qu’est notre problème : je sais qu’on me répondra “oui mais chez nous il y a des lièvres” ; combien ? 10 aux 100 ha !!! c’est déjà pas mal. En Autriche, nous pouvons croiser jusqu’à 4 lièvres par hectare !!! C’est cela qui nous motive tant à venir chasser ici et non, bien entendu, les 2300 km qu’il faut faire en voiture pour relier Falkenstein.

Ces trois journées de chasse en compagnie des meilleurs aigles européens nous ont comblé de bonheur. Certes le tableau est assez important, mais comparé aux tableaux sur les mêmes territoires en chasse à tir, il reste tout à fait acceptable : sur l’ensemble des territoires proposés que nous avons fréquentés, entre 20 et 25 000 lièvres sont prélevés annuellement ; notre réunion aura prélevé : 1 chevreuil, 66 lièvres, 17 faisans, 19 perdrix et deux corneilles mantelées.

Le repas de gala clôture cette manifestation. Les discussions sont fructueuses et les vols de la veille s’enjolivent à souhait. Encore quelques bouchons en restant sérieux toutefois, car il faut maintenant reprendre la route. Une petite nuit de sommeil, les aigles en boites, les bottes lavées, le petit déjeuner est pris et c’est l’heure du départ ; pendant que les uns se dirigent vers la république Tchèque pour une autre réunion, nous prenons la route pour 2300 km retour.

Le prochain WE, la réunion de Diakovice en Slovaquie, encadrera la réunion annuelle de l’IAF(*9).

*1 : Chasseur accompagné d’un faucon.

*2 : Chasseur accompagné d’un autour.

*3 : Chasseur accompagné d’un aigle.

*4 : Chasseur accompagné d’un épervier

*5 : Prendre avec les pieds (autours et aigles) Prendre avec les mains (faucons et éperviers)

*6 : Laisser l’oiseau partir en volant vers son gibier.

*7 : Le “tiercelet” c’est le mâle, la “forme”, la femelle.

*8 : Affaiter un oiseau : l’aguerrir au dressage sans contraintes.

*9 : International Association of Falconry.

FALKENSTEIN 2010 147 _DSC3479a _DSC3509 _DSC3517a _DSC3522 _DSC3524 _DSC3537 _DSC3550 _DSC3564 FALKENSTEIN 2010 063 FALKENSTEIN 2010 068 FALKENSTEIN 2010 076 FALKENSTEIN 2010 082 FALKENSTEIN 2010 094 FALKENSTEIN 2010 095 FALKENSTEIN 2010 096 FALKENSTEIN 2010 114 FALKENSTEIN 2010 127FALKENSTEIN 2010 116   FALKENSTEIN 2010 120FALKENSTEIN 2010 129 FALKENSTEIN 2010 131 FALKENSTEIN 2010 132 FALKENSTEIN 2010 133 FALKENSTEIN 2010 135 FALKENSTEIN 2010 136

http://marshallradio.com/marshall-radio-telemetry-european-falconry