mardi 16 décembre 2008

Isabelle m'a envoyé :

A lire et à retenir :clip_image001

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.
C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, (attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille) récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie, une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Fred Vargas
Archéologue et écrivain

Le corbeau des Totophes...

Vous savez ou vous découvrez que Totophe, le responsable de l' élevage  des rapaces au Puy du Fou, éduque et dresse des corbeaux. Étonnante combinaison entre l' homme et l' oiseau, il sait tirer le meilleur de ses compagnons ailés. Vous pouvez aller voir "la grolle" à Chantilly, dans les écuries royales, dans un spectacle de chevaux, d' oiseaux, d' hommes et de femmes féerique pour ces fêtes de Noël. Suivez le lien...

cliquez ici

Un ami qui vous veut du bien ...

En rentrant au bureau, cette après-midi, Totophe recevait un coup de fil de nos amis Hubert et Dame Catherine ; c' est bientôt Noël et c' est aussi le moment de s' envoyer les voeux. J' ai pris plaisir à leur parler de mes chasses en Autriche mais aussi à entendre le travail qu' ils font avec l' association qu' ils ont montée : les chouettes du coeur. Hubert et Catherine rendent visite sur demande à des jeunes ou moins jeunes handicapés de toutes sortes avec leurs oiseaux de proie affaîtés pour cela. L' éveil constaté est surprenant et leurs motivations mutuelles est audible au téléphone. On sent un force d' amour et une transpiration de bonheur dans cette surprenante idée qui redonne espoir aux malades ainsi qu' aux personnes qui s' en occupent. Bravo Catherine, bravo Hubert, ce que vous faites est remarquable.

http://www.les-chouettes-du-coeur.com/site/

lundi 15 décembre 2008

Les miss, encore les miss...

Photos de Marinette :Marinette">Marinette'>Cliquez ici

Mickaël">Mickaël'>Photos de Mickael : cliquez ici

Miss france">Miss france'>Photos de Bénédicte : cliquez ici

samedi 13 décembre 2008

SPRITZENSTEIN 2008

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C' est la première fois que j' ai la chance d' assister à cette mythique réunion ; Joseph m' a fait ce plaisir. Romuald et Ronnie sont venus avec leurs oiseaux respectifs et j' étais accompagné de Jean-François pour voler Altaïr. Tous les oiseaux présents (22 aigles royaux) sont en bonne condition ; c' est assez normal, nous approchons de la fin de saison. Je constate que les chasseurs présentent beaucoup de formes et peu de tiercelets. Cela est sûrement dû à la finalité de cette chasse : le gibier prévu est le chevreuil. Je sais que Altaïr n' a pas encore pris de chevreuil même si il en a déjà "touché" un. A cette époque, les animaux sont couverts de leur fourrure d' hiver et il est difficile de la pénétrer. Les défenses sont nombreuses et ils connaissent bien le terrain.

Le rendez vous est au château de Spritzenstein, magnifique bâtisse superbement rénovée. Sans doute ce château a été un haut lieu de la chasse dans cette région de moyenne montagne. Nous sommes à 60 kilomètres de Passau, juste au carrefour des trois pays : république Tchèque, Allemagne, Autriche. Le paysage est aussi beau qu' une carte postale permanente. Tout est conservé avec goût et sobriété. Monsieur le comte remercie tous les fauconniers présents et donne quelques consignes. Joseph à son tour remercie le comte de cette invitation rituelle. Les sonneurs annoncent le départ pour la chasse. Lilio, le fils du comte, donne les plans et les emplacements tirés au sort. Chacun se déplace vers son poste pour une première battue.

Nous entendons au loin les premiers cris des rabatteurs qui poussent les animaux vers nos positions. Assez rapidement, une première chevrette sort à 200 mètres de moi un peu en contre-bas. Je la laisse monter pour réduire la distance d' attaque au minimum ; elle vire sur sa droite et Woïta la vole, mieux placé que moi. Elle file sur l' autre côté de la colline et l' aigle de Woïta la griffe sans autre forme de procès.

La seconde battue est plus spectaculaire ; tous les intervenants se voient car la vallée est immense et nous sommes face à face. Les rabatteurs sont dans les bas et nous les entendons nettement annoncer les animaux. Je suis très bien placé en retour, au cas où... Romuald vole une chevrette et son faon sans conviction. Hanni vole en seconde main ce même animal sans toutefois le prendre non plus. Yvo vole un faon qui me passe dans le dos, son aigle le griffe et le relâche.

La troisième traque nous déplacent de l' autre côté de la vallée. C' est là que Altaïr va voler une chevrette en contre-bas ; il s' élance sans grande conviction mais en quelques dizaines de mètres, il met ses ailes en faux et atteint une  vitesse étonnante. Il coiffe la chevrette et roule deux tours au sol ; c' est Joseph qui me l' a dit, pendant ce temps là, je courre comme un lapin pour l' aider. Une griffe sur le cou et une sur la poitrine, la prise semble effective jusqu' a la réaction violente de l' animal pris. Quand Altaïr veut changer la prise de la poitrine vers la tête, elle se redresse et se libère de l' étreinte de l' aigle. J' arrive exténué sur l' emplacement et je récupère Altair, un peu déçu...

Jean-François a tout vu, et on sent sa fierté de ne pas manquer la vision fulgurante de son aigle en chasse.

Le soir pointe et le tableau est présenté au château. Six chevreuils auront été pris cet après-midi. Le comte est heureux qu' aucun incident n' ait perturbé cette superbe réunion. Il clôture la journée et nous repartons vers Rosenburg. Un petit repas sur la route nous a permis de retracer les meilleurs moment de cette journée mémorable.

Ici encore une fois, nous constatons la réalisation d' une réunion sans faille, le nombre et le savoir faire des traqueurs est sans conteste, la gentillesse et le dévouement des hôtes est surprenant. Tout "roule" comme dans un jeu. 

jeudi 11 décembre 2008

Soutenez STAVROS Dimas Commissaire européen qui s'oppose aux lobbies des semenciers OGM

Signez la pétition !!!

Amitiés

CP

Pour une fois que l'on peut soutenir une décision européenne autant en
profiter, à vous de choisir !
Si vous vous sentez concernés voici une info à diffuser largement !
Paris, France, Fin octobre, le Commissaire européen à l'Environnement,
Stavros Dimas, s'est courageusement opposé aux grandes compagnies de
l'agrobusiness en proposant l'interdiction de la culture de deux maïs
OGM (le Bt11 et le 1507) développés par les firmes Syngenta et
Pioneer/Dow.
Des scientifiques ont en effet démontré que la culture de ces OGM
censés combattre des insectes nuisibles au maïs pouvait provoquer des
conséquences graves, notamment sur des insectes non nuisibles du maïs,
comme le papillon monarque ou sur des "organismes non ciblés" comme
des oiseaux. Récemment, il a également été prouvé que les écosystèmes
aquatiques pouvaient aussi être affectés.
Si la proposition de Dimas était adoptée, il s'agirait d'un véritable
tournant. Très favorable aux OGM, la Commission a jusqu'à présent
toujours donné son feu vert aux demandes d'autorisation d'OGM, et les
autres Commissaires européens, par peur de froisser les puissants
intérêts pro-OGM, notamment américains, risquent de s'opposer à
l'initiative courageuse de Stavros Dimas. Mais celui-ci vient de
confirmer publiquement sa position. « Le risque est trop élevé pour
l'environnement selon plusieurs études scientifiques récentes, a
indiqué M. Dimas à Bruxelles le 22 novembre. J'envisage de donner un
avis négatif pour la demande d'autorisation. »
Il faut absolument soutenir la position prise par Stravros Dimas, qui,
si elle est adoptée par la Commission européenne, sera le premier
rejet d'OGM dans l'histoire de la Commission européenne et
représentera un pas décisif pour une Europe sans OGM. Une mobilisation
massive est nécessaire pour cette opportunité historique !
Cap sur les 100 000 signatures !
Le plus grand nombre possible d'Européens doivent interpeller la
Commission européenne pour que la santé publique et l'environnement
priment sur les intérêts de quelques multinationales et que les maïs
Bt11 et 1507 ne soient pas autorisés.
Signez et faites signer la pétition à destination de Manuel Barroso,
Président de la Commission européenne, et aux Commissaires Dimas,
Kyprianou (consommateurs), Fischer-Boel (agriculture) et Barrot
(transports). Plus de 75 000 européens l'ont déjà signée en quelques
semaines, dont 10 000 en France... La pétition française s'adresse
également à Jacques Barrot, Commissaire européen aux transports, car
il votera également sur la proposition de Stravros Dimas et doit tenir
compte de l'avis des citoyens français et de la nouvelle ligne
politique française sur les OGM à l'issue du Grenelle de
l'environnement.

signez en cliquant ici.

Un témoignage saisissant :

cliquez ici.