dimanche 23 novembre 2008

Enfin des chaperons digne de ce nom :

IMG_0316IMG_0330

    Chaperon Kazack réalisé en veau retaillé, poids minimal, solidité correcte, confort maximum, élégance optimale.

IMG_0319IMG_0329 

IMG_0333

Ces chaperons sont étudiés et réalisés par Romuald de Romans. Il dirige la volerie des "aigles de l'espace Rambouillet".

Si vous y trouvez un intérêt, contactez moi au : +33682061103.

Réponse de Christian PACTEAU au sujet des "nouveaux nuisibles"

Bonjour tous ;
Sur le fond je suis entièrement d'accord avec Benjamin.
On s'en prend aux cormorans "qui-mange-le-même-poisson-que-l'homme-le-c...-, comme l'on s'en prend à toute forme de concurrence animale qui empiète sur les prérogatives que l'homme s'est généreusement accordées dans le le domaine de l'environnement. Que l'on songe qu'en Vendée par exemple, 77,5% du territoire sont agricoles, donc généreusement arrosés d'herbicides, fongicides et insecticides, et les 22,5% restants... non le milieu "naturel", mais le milieu bâti lequel paradoxalement devient un refuge pour les espèces empoisonnées ailleurs.
Il est bien évidemment beaucoup plus simple de désigner le Cormoran comme bouc émissaire à la vindique publique que de s'interroger sur les raisons qui font que la prédation qu'il occasionne devient insupportable par ceux pour lesquels, dans le meilleur des cas, y trouvent la source de leur revenu, dans le pire des cas simplement un loisir.
Les sols comme les eaux, sont dans un état de délabrement tel aujourd'hui, que les feuilles mortes dans certains cas, ne sont même plus digérées, tant la survie des saprophages est profondément dégradée, elles obstruent ainsi divers canalisations.
Le cormoran n'est que le révélateur d'une nature qui ne produit presque plus rien à l'état de nature tant les agressions sont multiples. On me dira que l'agriculture produit, elle. Certes ! Mais dans le cadre d'une production sous perfusion alimentaire et médicamenteuse quasi en hors-sol. Perfusion qui est d'ailleurs largement au coeur tant de la disparition de la biodiversité que de la dégradation rapide de la santé humaine... même si elle n'est pas seule responsable dans ce cadre loin s'en faut. Alors prétendre que le cormoran est ainsi capable de "dévorer la mer et tous ses poissons" ne dit rien de la voracité des cormorans, mais révèle surtout dans quel état est la mer. Comment pourrait-il en être autrement puisqu'en même temps que l'on considère cette mer comme un garde-manger elle nous sert avant tout de poubelle par le biais, des ruisseaux qui font les grandes rivières qui font les fleuves qui font... la mer polluée de moins en moins mère nourricière ?
En définitive, par la destruction du cormoran on ne s'en prend qu'à l'un des effets de nombreux déséquilibres liés aux activités humaines et non à la source même de ces déséquilibres qui rérultent eux de nos activités, en particulier de notre propension à répandre des toxiques par nature, qu'aucune dilution ne fait disparaître mais qui au contraire engendre sa dispersion. Dispersion répétées. Dispersion généralisée. Dispersion très largement répandue. S'il est bien vrai que pour les éléments composant la matière vivante, la solution est de ramener les nitrates (par exemple) dans la proportion adhoc dans l'environnement, que la substance n'est pas toxique en elle-même mais que seule la carence ou l'excès est toxique, dans le cas des toxiques répandus, ce n'est plus vrai du tout ! C'est bien la substance qui est toxique par nature. La diluer n'en fait pas disparaître la toxicité mais contribue ainsi à en répandre les effets d'autant que ces produits sont le plus souvent peu biodégradables.
Pêcheurs et chasseurs se sont sans doute toujours plaints de la concurrence "déloyale" des prédateurs. La chasse ni la pêche n'ont, jusque dans les années 50, entamé les populations quelles qu'elles soient. C'est en tout cas ce que dit Tom Cade pour le faucon pèlerin aux EU. C'est bien l'avènement des toxiques qui, par contre, a engendré - dès 1946- la disparition des loutres en Angleterre, des rapaces dans le monde et de tant d'autres espèces... Ces toxiques s'attaquent aux sources mêmes de la vie : systèmes immunitaire, nerveux, hormonal, cellulaire très largement communs à toutes les espèces. Nous ne sommes plus dans le cadre des maladies infectieuses souvent particulières à UNE espèce, loin s'en faut, mais bien dans le cadre d'agression qui concernent de nombreuses espèces selon leur degré de sensibilité.

vendredi 21 novembre 2008

SODEBO : Thomas : Un an avant, son baptême.

Baptême du trimaran SODEBO : cliquez ici

Célestin : callisylve[1]

Texte rédigé par Gérard, mon petit frère forestier en Moselle :

Cette histoire se passe en automne 1981. J’étais tout juste sorti de l’école buissonnière forestière et je découvrais le triage dont on m’avait confié la charge. Je reconnaissais les limites de la parcelle 205 de la Forêt Domaniale de Fénétrange, une belle futaie de jeunes chênes élancés, encore serrés, datant probablement du début du siècle. Les plus beaux sujets mesuraient près de trente centimètres de diamètre et plus de vingt mètres de hauteur. Un curieux bruit attira mon attention vers un endroit précis, où je fis la rencontre d’un personnage étonnant…

C’était un vieillard de soixante dix ans au moins, moustachu, coiffé d’un béret, assis sur un petit trépied en bois. Il taillait des rames de haricot avec un ciseau à deux mains, dans des petits chênes secs qu’il avait alignés près de lui. Il ôtait soigneusement le bois blanc, ne gardant que le bois dur et déjà sombre, épointait les rames aux deux bouts, et les ficelait par douzaine en fagots qu’il disposait contre un arbre. Il travaillait lentement, avec beaucoup d’application, passait la paume de sa main sur les rames pour en vérifier la finition, et quand il les estimait convenables, les liait ensemble avec satisfaction.

Il eut un petit moment de surprise quand il m’aperçut, peut-être un reste des craintes ancestrales que suscitaient autrefois les forestiers, il laissa tomber son couteau à deux mains dans les copeaux, enleva son béret et me dit ces mots, comme pour s’excuser d’être là :

« Bonjour, vous êtes sûrement le nouveau garde, c’est votre prédécesseur qui m’a donné l’autorisation de couper deux trois[2] chênes secs pour en faire des rames, j’ai le papier à la maison, je pourrai vous le montrer, si vous passez chez nous… »

J’avais pris une rame dans la main, pour l’examiner attentivement, et je lui avais dit qu’elles étaient vraiment belles.

« Oh ! Les rames là ! Elles peuvent durer trente ans ! … si on en prend un peu soin ! ». Il avait dit cela avec bonhomie, heureux et fier qu’on s’intéresse à son travail.

Trente ans ! Je souhaitais intérieurement que sa santé lui permette de vivre encore aussi longtemps, et, machinalement, je ramassai le couteau à deux mains pour essayer de tailler une rame… En me regardant, il souriait de mes maladresses et devint plus bavard.

« Ah c’est pas un travail tout facile, mais enfin vous savez, au printemps, on sera fin heureux de trouver des bonnes rames pour nos haricots. Et pis, des chênes comme ça ! Ils sont beaux nem[3] ? ». Voyant que j’approuvais avec respect, il continua :  « Vous savez, j’aime enco-bien venir dans le coupon-là. Et vous savez pourquoi ? Je m’en va vous le dire. Parce que les chênes là, c’est moi qui les ai plantés !». Devant mon étonnement et mon incrédulité, puisque ces arbres ne pouvaient pas avoir moins de soixante ans, il ajouta avec empressement: « Comme je vous le dis ! Je les ai plantés en 1905 avec mon père. Il m’emmenait souvent avec lui au bois, j’avais pas dix ans… ».

Un vertige me prit : combien de forestiers auront encore le privilège de voir leurs peuplements grandir sur d’aussi longues périodes ?

J’appris plus tard que Célestin BOUCHER était retraité des Eaux et Forêts, après avoir été bûcheron plus de quarante ans. Il est mort près de « ses » chênes, à Belles-Forêts en mai 1988 à l’âge de quatre vingt douze ans, et, comme on pouvait raisonnablement s’y attendre, sans pouvoir vérifier si ses belles rames avaient pu servir trente saisons.


[1] Habitant de Belles Forêts, petit village de Moselle, situé dans une clairière de la Forêt Domaniale de Fénétrange

[2] Il avait quand même déjà lié cinq ou six fagots !

[3] nem : n’est-ce pas ? (locution de patois lorrain)

Article sur le courrier de l' Ouest : Réunion intenationale d' OPOCNO

img015

Un petit article sur Christophe et son art

 

img016

jeudi 13 novembre 2008

ENTRAINEMENT D’UN AIGLE EN AVANT SAISON

 

L’aigle royal est mon oiseau préféré et tout le monde le sait. En 1972, j’achète mon premier oiseau, un aigle royal, chez Sensen, un marchand allemand. A cette époque, aucune restriction n’est en vigueur et cette pratique est courante. Cet oiseau provient d’une capture de Russie ; ARA, c’est le nom que je lui donne le jour même est un oiseau jeune, vraisemblablement de l’année, que je détermine comme appartenant à la sous espèce « daphanea ». Elle est superbe et mue en quelques jours toutes ses primaires, ce qui me fait grand peur. Je la mets dans une cave chez un ami et elle mue parfaitement en quelques semaines. Je l’ai portée tant d’heures que je ne peux pas même le définir. Je quitte la caserne pour aller rejoindre Paul mon maître fauconnier chaque jour vers 6 heures du soir et nous passons la soirée, aigle au poing, jusqu’à point d’heure comme on dit maintenant en Vendée. Cet oiseau devient mon compagnon pendant dix années. Certain peuvent se rappeler ma présence à Fleury en Bière avec Ara : j’ai volé tant de lièvres sans un prendre un seul que je me suis toujours demandé comment on pouvait continuer à voler cet oiseau « inutile ». Deux ans ou trois plus tard, à Rosay en brie, je gagne le prix de bas vol avec deux lièvres pris de belle manière. Ma passion se forge de jour en jour sans grand résultats ; déjà, à l’époque, les réunions en Allemagne me permettent de voir des oiseaux de très bonne qualité ; Doris Kurringer vole un tiecelet canadien avec une force étonnante. Ara reste très moyenne mais elle prend un lièvre par réunion.

Quelques années plus tard, je vole Oscar, un aigle mâle, et je l’entraine très différemment ; je fais des réclames très long avec Christian d’un côté à l’autre de la montagne. Puis nous volons un renard tracté par une moto ou une voiture sur un chemin de terre. Ce travail m’a permis de voir évoluer de façon très nette la force et la détermination de l’aigle. Quelques années plus tard, Oscar prend place en volière et maintenant il se reproduit chaque année.

Voilà quinze ans maintenant que je connais Joseph Hiebeler, maître fauconnier autrichien. Cet homme de 59 ans est sans aucun doute un maitre dans l’art et la manière de mener les aigles (et les autres oiseaux aussi). Petit, râblé, nerveux, il est toujours actif de cinq heures du matin à onze heures du soir. Il dirige deux espaces de fauconnerie présentant au public l’histoire de notre art. Pour moi, c’est la Mecque de la Fauconnerie. Son sens de la perfection, son côté méticuleux, en ont fait un homme de fort caractère. Monika, son épouse, vient d’être nommée maître fauconnier au sein du club des fauconniers autrichiens, ce qui en fait un couple tout à fait unique. Elle vole les aigles comme lui sans craindre les coups. En effet, un aigle n’est pas toujours très sympathique, surtout au début. Il faut dominer cette « violence » sans la craindre. Souvent, j’entends dire : j’ai un aigle depuis deux ans et je ne peux plus le manipuler, il est si agressif à son bloc que je ne peux plus l’approcher. Ceci est tout à fait normal ; l’aigle a besoin de changer de place, de ne jamais être au même endroit, de ne pas s’habituer à devenir le « maître ». Il faut toujours le surprendre, avec un changement de bloc, le passer en perche Kazack, le descendre au bain, le mettre au trolley… Tous ces mouvements concourent à affaiblir l’agressivité dans l’environnement où il peut prendre la main en permettant de conserver celle dont on a besoin pour la chasse. Le courage d’un aigle augmente avec l’âge et, si on n’y prend pas garde, son agressivité aussi. Il faut donc canaliser et augmenter son courage en diminuant son agressivité. L’entrainement va de même ; il faut toujours surprendre l’oiseau : un jour une promenade de quelques kilomètres en forêt le détendra ; le lendemain le premier réclame sera le dernier ; le jour suivant il aura 80 réclames avec de petites récompenses, et ainsi de suite. On parvient quelque fois à se surprendre soi même, c’est la meilleure leçon à lui donner. Il faut aussi savoir s’arrêter : si la condition supposée de l’oiseau avant la séance est bonne et, qu’en cours de route, son comportement change, il est quelque fois préférable de tout stopper. On reprendra demain. Avec un aigle il faut être patient ; il faut quatre à cinq années pour faire un oiseau performant, on a donc beaucoup de temps.

Joseph sort ses aigles fin aout ; généralement ils sont complètement mués. Il les places dans une volière assez petite et fort éclairée, soit par le soleil (sous un toit avec des velux) soit artificiellement. Il arrête ses oiseaux début janvier (en Autriche, la chasse ferme le 1er janvier) ainsi il gagne beaucoup de temps sur la mue. En France, nous chassons plus longtemps, ce qui empêche la plupart du temps, une mue complète. Les aigles peuvent muer sur deux ans voire plus. La détention à ce moment, est importante pour garder un plumage le plus parfait possible ; un « chiffon » vole très mal…Le jour de la sortie, l’oiseau est armé, placé de suite en perche kazack. Cela peut sembler brutal, mais il faut entrainer déjà l’oiseau tant qu’il est le plus fort. Le choc ou stress de sortie ne dure pas et la perche kazack le garde près de son fauconnier. L’aigle se souvient de tout, l’acquis est très important. Quelques jours plus tard, l’appétit vient doucement (cela dépend du nourrissage en fin de mue). L’oiseau mange rapidement au poing mais Joseph ne porte que très peu ses oiseaux. Je me souviens que Jacques Renaud me disait : on ne peut embêter un oiseau que quand il le désire. J’ai mis dix ans à comprendre cette boutade mais elle est très importante ; je vois des gens porter leur oiseau des heures et des jours sans pour autant avoir le moindre résultat. Si un oiseau à « peur », il ne faut pas le porter. La méthode forte peut quelque fois fonctionner mais le plus souvent, elle échoue. Il faut attendre le moment où l’oiseau a décidé de nous offrir sa confiance, alors les progrès sont considérables.

Quelques semaines plus tard, quand la condition de l’oiseau s’approche de son poids de chasse, les réclames au bloc sont systématisés mais sans excès. Les séances de leurre commencent et l’oiseau se rappelle de l’année précédente et attaque spontanément. Le leurre est un traineau assez volumineux pour empêcher de prendre l’habitude d’attaquer des proies trop petites. Il est de préférence tiré par un cavalier expérimenté qui saura lâcher quand il faut. Là encore, il faut essayer de surprendre notre oiseau : l’attaque peut être d’en haut, d’en bas, très courte, très longue, avec des passages d’eau, etc… La surprise rendra l’aigle de plus en plus attentif à l’ouverture du chaperon. En Vendée, je travaille avec deux fauconniers qui sont en voiture avec moi ; le premier conduit, le deuxième est derrière et fait le travail de trainer. Sarembaï s’est très vite mis au traineau ; la première année, il faut « mettre du muscle » sur un squelette qui demandera deux ans avant d’être bien terminé. Nous changeons de place régulièrement pour que Sarembaï ne s’habitue pas trop au terrain. Les attaques courtes n’en sont pas moins violentes ; l’oiseau donne tout ce qu’il a de force dans les premiers coups d’ailes, il faut être à côté de moi pour comprendre toute la fougue qu’il y a au décollage… Cet exercice ne prend que quelques minutes : cela ne veut pas dire qu’il faille continuer. Le cœur d’un oiseau est puissant mais fragile : j’ai vu un oiseau peu entrainé s’épuiser totalement sur un vol de cent mètres et risquer de perdre la vie car son maitre voulais lui infliger un autre vol. La raison du second a sauvé le premier… Lors de la sortie de mue, l’oiseau manque de souffle, on va donc lui faire attaquer des proies courtes (vol rapides mais très courts, quelques dizaines de mètres jusqu’à cent mètres). J’oublie quelque chose d’important : la taille du traineau. Il faut que la peau trainée soit assez grande pour que l’aigle ait le courage d’une grande proie. IL faut éviter les ressemblances avec des lapins ou des chiens. Les accidents qui peuvent survenir ensuite sont connus… Les vols longs qui suivront quelques semaines après permettront de bien se rendre compte des progrès de votre oiseau.

Cette méthode qui ne prend pas du tout en compte les promenades suitées, les vols d’amont (toujours risqués et même dangereux avec un aigle par manque de contrôle), permet d’avoir un oiseau physiquement prêt au moment voulu.

Il arrive aussi quelque fois que votre oiseau perde le moral ; la réunion d’où vous venez s’est mal passée, le temps était exécrable, le vent a perturbé les vols, ou la chance n’était pas pour vous. Alors Joseph déclenche une séance de motivation : juste avant la nuit, en rentrant le jour même du défaut, il téléphone à un de ses adjoints de descendre à la plaine d’entrainement avec le nombre de lapins de clapier qu’il faut. L’aigle doit prendre à tout pris et être nourrit sur du chaud de façon à faire oublier cette mauvaise journée. Ceci est aussi un bon moyen de baisser le niveau de mauvaise agressivité de votre oiseau.

J’ai affaîté Sarembaï avec cette méthode ; j’en ai fait un aigle gentil, intelligent et vif. Sa technique sur la prise est précise et son inventivité lui a permis de prendre des lièvres que d’ordinaire je n’aurais jamais volés. Ce petit aigle plein de malice m’a procuré cette saison énormément de satisfactions. Il est en mue et jette correctement, malgré tout, je ne crois pas qu’il termine sa mue cette année. J’attends la saison de chasse avec impatience pour cette fois aller voir d’autres territoires plus au nord , et rejoindre Ronnie, Roy, Neal et ses amis aigliers dans les moors écossais pour traquer le blue hare (lièvre variable)

Les suisses toujours plus malins que les autres...

Cliquez ici

dimanche 9 novembre 2008

film de J.P.JAUD

Film (cliquez sur film)

Un super film réalisé par Jean-Paul Jaud. Je l'ai rencontré il y a une douzaine d'années alors qu'il réalisait l'enregistrement de "intervilles" au Puy du Fou contre la ville de Castres. C'est un réalisateur sérieux qui a un très bon coup d'oeil. A voir++

Une petite musique Kazack avant d'aller se coucher...


Découvrez
Maitres De La Dombra!

Il y a un peu plus d'un an...

cliquez ici

Richard, Altair, Sarembay...">Richard, Altair, Sarembay...'>Un jour, il m'a demandé...

De voler avec lui. Nous sommes partis juste derrière le bureau pour faire quelques reclams (c' était le début de la saison de vol). Il c' est assez bien débrouillé avec Altair ; avec Sarembay, c' était plus difficile. Il est plus jeune, encore impétueux et plein de fougue.Son agressivité n' est pas encore totalement canalisée. Un bien bel après midi.

Au fait, Richard, c' est mon seul fils...

TF1 13H00 vendredi 7 novembre 2008

Les rapaces attachés...

Cette loi qui risque de sortir en Autriche ne devrait pas nous inquiéter ; la Fauconnerie en France est un art qui possède un passé de plus de 7 siècles d' existence et dont l' apogée se situe au 15 eme siècle. Il ne semble pas pensable que l' on puisse en un coup de cuiller à pot, supprimer le seul lien que nous avons avec nos oiseaux. Cette "attache" (longe, jets, tourets, blocs...) n' est mise en cause que dans les milieux les plus intégristes de la protection de la nature. La plupart des gens intelligents ne font que bouder sans connaître, mais quand la connaissance se livre, la question sur le bien être de nos oiseaux ne se pose plus du tout. Tout le monde sait combien ces oiseaux comptent pour nous. Dans un monde sans pitié pour les hommes, on prêterait plus d' attention au bien être animal qu' au bien être de notre propre espèce ? Je continue de penser que la plupart des fauconniers sérieux sont de grands amoureux de leurs oiseaux ; les installations, souvent luxueuses, apportent la preuve d' un grand intérêt. Tous savent que le droit qui nous est réservé d' utiliser les oiseaux de proie pour la chasse au vol, est lié au respect que nous avons du fait que ce sont des espèces protégées. Certes, il peut arriver que notre compagnon tombe malade, voire meurt. Cela fait partie de la vie. Chez certains fauconniers, d' autres oiseaux naissent. ainsi la boucle est bouclée, les fauconniers d' aujourd'hui peuvent n' utiliser que des oiseaux produits en captivité. C' est un choix éthique qui nous est offert.

samedi 8 novembre 2008

Matinée de chasse au vol à MOUCHAMPS

CHASSE AU VOL A MOUCHAMPS 8.11.2008">CHASSE AU VOL A MOUCHAMPS 8.11.2008'>Matinée de chasse auvol à MOUCHAMPS

Présents : Gino, Lulu, Marco, Pierre, Pascal, Jean-Louis.

Temps pluvieux et vent.

Peu de gibier, c'est ma première sortie sur ce territoire. Gino fait un vol sur un lièvre très malin qui remonte au vent après un écart à 100 degrés. La buse est dans le vent et le lièvre se dérobe... Pas d'autre occasion. Paysages superbes, c'est beau l'automne en Vendée...

jeudi 6 novembre 2008

Regardez ce film surprenant...

Un aigle attaque et tue deux coqs de bruyère entrain de se battre. Superbe...

Ce film qui date déjà un peu, montre toutes les possibilité d'un aigle sauvage sur une proie peu commune dans la nature. Le cinéaste a eu beaucoup de chance d' être là le jour J au bon moment. A savourer...

Aujourd'hui, dans le village du "Vendée Globe"

Je suis allé aujourd'hui faire un tour sur le stand PRB dans le village du "Vendée globe". Cette sortie était prévue de puis longtemps pour accompagner "Gino" qui présente ses oiseaux de temps en temps ainsi que "Sonia" qui montre son ours. Les musiciens d'ARBADETORNE étaient aussi là. La dimension de cette manifestation est hors du commun : tout y est démesuré, les barnums, les restaurants, les bateaux... Gino et Sonia sont passés vers 12 heures 30 près du bar de la salle PRB ; plus de deux cents personnes ont pu assister au "baiser de la mort" de l'ourse. Gino a volé son oiseau, une buse de Harris, autour des convives, fort étonnés de cette présentation originale. Une bien belle journée bien remplie...

Local PRB">Local PRB'>Stands PRB

Il arrive quelquefois : l'arroseur arrosé...

Quelquefois, quand la fatigue de la journée est plus forte que la beauté des paysages :

De Réunion internationale d'Opocno (République Tchèque)">De Réunion internationale d'Opocno (République Tchèque)'>Fatigué ?                                              

De Réunion internationale d'Opocno (République Tchèque)">De Réunion internationale d'Opocno (République Tchèque)'>Piégé ?                                               

De Réunion internationale d'Opocno (République Tchèque)">De Réunion internationale d'Opocno (République Tchèque)'>Chacun son tour...

OPOCNO : rassemblement devant le château.

Cliquez sur l'image :

mercredi 5 novembre 2008

Réunion de chasse à OPOCNO (République Tchèque) Suite 7

Je lâche une première fois "Altaïr" sur un lièvre un peu loin ; il l'entreprend avec agressivité et un vol très soutenu. Le vent léger de face gêne un peu le vol sans pour autant freiner l' ardeur de mon oiseau. Après deux cent mètres, le capucin crochète mais "Altaïr" anticipe bien et poursuit intelligemment jusqu'au prochain saut du lièvre qui fait demi-tour sous l'aigle médusé. Bon vol quand même... Je suis content de ce premier vol car "Altaïr" n' avait pas encore vu un seul gibier cette année.

Réunion de chasse à OPOCNO (République Tchèque) Suite 5

Nous mangeons comme chaque jour, un en cas avant de partir et il est midi et demi quand Francisek décide de lancer la chasse. Petit coup de "fürstpless" de Joseph pour rendre les honneurs aux chasseurs et nous voilà dans le premier champs de luzerne. Les lièvres tardent à gicler de leur gîte, quelques faisans s' envolent en grand fracas d' ailes de nos bottes sans que nos oiseaux aient la moindre réaction.

Rassemblement avant la chasse">Rassemblement avant la chasse'>Rassemblement avant la chasse

Réunion de chasse à OPOCNO (République Tchèque) Suite 4

Le terrain du premier jour est situé à une heure de route  de notre hôtel. Les chasseurs qui nous accueillent sont assez âgés et leur relais de chasse est plutôt cossu.

Réunion de chasse à OPOCNO (République Tchèque) Suite 2

  Ces deux gars là sont bien les meilleurs aigliers que je connaisse...

De Réunion internationale d'Opocno (République Tchèque)">De Réunion internationale d'Opocno (République Tchèque)'>Ivosh et son aigle

mardi 4 novembre 2008

Réunion de chasse à OPOCNO (République Tchèque)

 

Cette prestigieuse réunion a rassemblé cette année encore plus de Cent trente fauconniers, autoursiers, esparveteurs et aigliers de toute l' Europe. Comme d' habitude, deux Français étaient présents, Hervé Billaud et moi-même. Le faste du château d' Opocno flatte la présence de si beaux oiseaux. Le temps restera toute la durée de ces rencontres très beau ; nous pouvons sortir sans les bottes et en bras de chemises. 36 aigles royaux sont alignés sur le parvis du château à côté de 45 fauconniers, les 39 autoursiers et les 4 esparveteurs sont sur la droite de la cour. Les nombreux visiteurs des écoles voisines et de la région sont avides de renseignements sur les oiseaux, leurs comportements, leurs chasses... Les officiels arrivent en calèche tirée par des "Klattrubber" célèbres chevaux Tchéquois. Les discours sont longs comme un peu partout et, comme nous ne comprenons rien, les discussions entre petits groupes commencent.

Album photos chasse chez Yves Gibory

cliquer ici CHASSE CHEZ Y. GIBORY 26.10.2008">CHASSE CHEZ Y. GIBORY 26.10.2008'>Yves Gibory